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Le 6 avril 2001




Les changements climatiques: une occasion d'affaires!

(ASP) - Il faut se promener au milieu d'un congrès comme Americana, consacré aux technologies environnementales, pour réaliser à quel point l'environnement est devenue une "business" comme une autre. Mais si les occasions d'affaires y sont de plus en plus nombreuses dans les pays industrialisés, les besoins les plus criants risquent de venir des pays en voie de développement (PVD).

Lors de ce congrès Américana, qui avait lieu la semaine dernière à Montréal, Jean-Luc Allard, ingénieur et vice-président chez SNC-Lavalin, a par exemple présenté les résultats d’une étude menée pour le compte du Ministère de l'Industrie et du commerce du Québec (MIC). Il en ressort que les besoins d’énergie dans les PVD seront de plus en plus pressants. Même les alternatives comme l'énergie éolienne, "qui coûtent de moins en moins cher, présentent des opportunités. Ensuite, les usines devront être plus propres. Puis, nos produits et services seront en demande" ce qui favorisera le transfert de connaissances et de savoir-faire vers les PVD.

Mais il y a plus. Les fameux "mécanismes flexibles" négociés dans le cadre du Protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre (par exemple, les échanges de crédits lorsqu'une entreprise d'ici diminue de x tonnes les émissions de CO2 d'une usine dans un PVD, même à petit prix) représenteraient un marché non négligeable. Selon l'Agence américaine pour le développement international (US Aid), il y aurait là un marché estimé à 30 milliards$ US, avec un potentiel de 50 à 65 milliards$ en 2010.

Tous les secteurs économiques sont visés d'ici 2010 par ces technologies "vertes", bien qu'à des degrés divers: l’énergie (62%), les résidences et commerces (26%), les industries (11%) et le transport (1%). Pourquoi si peu dans le transport ? Selon des études de marché menées dans les PVD, les transports ne constituent pas une priorité gouvernementale (puisqu'un très faible pourcentage de la population possède un véhicule), au contraire de l'approvisionnement en énergie.

Les sources d’énergies peuvent être nombreuses. À titre d’exemple, M. Allard nommait le grand potentiel des biogaz qui émanent des sites d’enfouissement. " En les récupérant, on peut produire de grandes quantités d’électricité tout en réduisant considérablement les émissions de méthane, un gaz 21 fois pire que le CO2 pour l’effet de serre ". Pour l’ancien site Miron, à Montréal, cette technologie a permis d’éviter le relâchement de l'équivalent de 18 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, en quelques années. Ils produisent maintenant assez d’électricité pour alimenter près de 17 000 demeures à l’année.

Comme sources d'énergie, il y a aussi, pêle-mêle, la digestion anaérobie en usine des déchets domestiques, de la biomasse comme combustible, de l’hydroélectricité, des programmes d’économies d’énergie, des technologies gazières, etc.

Mais au fait, les PVD auront-ils les moyens d’importer de $50 à $65 milliards US de technologies, produits et services d’ici 2010?

Le site du congrès Americana: www.americana.org

 

Brigitte Blais

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