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Le 7 mars 2002




L'environnement sur puce informatique

(ASP) - Un désastre environnemental -par exemple, un gros déversement pétrolier- peut se produire à tout moment, aussi bien dans l'eau que sur terre. Le défi des équipes d’urgence environnementale réside donc en une réponse appropriée, peu importent les conditions. Des outils informatiques leur viennent désormais en aide… du moins, quand ces équipes d'urgence savent s'en servir!

On appelle ces outils des systèmes d’information géographique (SIG). À la base d'un SIG, on trouve tout d'abord une carte topographique classique avec ses routes, ses villages, ses courbes de dénivellation. S’ajoute l’information météorologique, les types de terrains, les courants marins, les ressources matérielles (pompiers, police, entrepôts), les habitats sensibles, les zones de culture, les frayères, les prises d’eau… En fait, toute l’information pouvant aider à prendre une décision rapide afin de protéger les habitats menacés et minimiser les risques pour les humains. La centralisation et l’organisation des informations sont donc primordiales. On adjoint même à cette base de donnée des outils de simulation qui permettent d’évaluer les différents scénarios.

Qui possède de telles banques ? Plusieurs ministères ont créé leurs propres SIG, dont Environnement Canada, le Ministère de l’environnement du Québec (MENVIQ) et celui de la sécurité publique. Des entreprises privées, utilisant des produits toxiques, possèdent aussi de telles banques de données, précise Benoît St-Onge, chercheur sur les SIG à l’UQAM. Il ajoute qu’au Canada, l’implantation de tels systèmes se fait plus lentement qu’aux États-Unis, qui en possèdent depuis une décennie.

Un outil formidable? Des problèmes existent cependant, dont au premier plan, le facteur humain. Le système est généralement performant, mais les équipes ont du mal à se comprendre: des cours de relations humaines sont souvent nécessaires !

Un fonctionnaire du MENVIQ insiste sur un autre point: la mise à jour des données. Les frayères, par exemple, ne sont pas nécessairement fixes au fil des ans. Les mises à jour doivent donc être constantes et la collaboration fédérale-provinciale est nécessaire, les informations étant éparpillées dans plusieurs officines à Ottawa et dans les provinces. Mélanie Talbot, la conceptrice du SIG d’Environnement Canada pour le Québec espère la création prochaine d’un "guichet unique Internet", où tous les intervenants pourraient déposer leurs informations, mais aussi utiliser le système -ce qui, espère-t-elle, faciliterait les mises à jour. Un tel guichet demande cependant des normes de sécurité plus élevées, afin de s'assurer que certaines informations demeurent confidentielles, ce qui demandera encore un peu de temps.

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