La technologie au service des troubles
d'apprentissage
(ASP) - Les troubles d'apprentissage font
partie de ces choses qui ne se guérissent pas.
Ils durent toute la vie -même si leurs manifestations
varient tout au long de la vie d'une personne. Mais les
nouvelles technologies peuvent parfois faire la différence
entre une réussite et un échec.
C'est le message que voulait faire passer
l'Association québécois pour les troubles
d'apprentissage (AQETA) à l'occasion de son 28e
congrès annuel, qui avait lieu à Montréal
la semaine dernière. Parallèlement au mois
de la sensibilisation aux troubles d'apprentissage.
Un trouble d'apprentissage, cela peut tout
aussi bien être un problème d'acquisition
du langage que du calcul, des difficultés à
lire ou à raisonner logiquement. Certains portent
des noms tels que dyslexie, dyscalculie, déficit
d'attention avec ou sans hyperactivité
Que viennent faire les technologies de l'information
là-dedans? Elles peuvent compenser certaines incapacités,
explique l'AQETA. On donne en exemple les "appareils d'amplification
MF individusl", qui permettent d'isoler une source sonore
et de l'amplifier -par exemple, la voix d'une enseignante,
ce qui permet de la distinguer des bruits ambiants. Ou
les calculettes parlantes. Les agendas activés
par la voix. Le logiciel de reconnaissance de la parole,
qui permet de convertir la parole en texte. Le système
de reconnaissance de caractères, qui lit une page
à voix haute, pour ceux qui ont des difficultés
de lecture.
Encore faut-il, pour que l'élève
ait accès à l'une ou l'autre de ces technologies,
qu'on l'ait d'abord diagnostiqué comme souffrant
d'un trouble d'apprentissage. La meilleure technologie
du monde ne peut rien si l'école -ou la famille-
croit qu'il ne s'agit que d'un caprice ou d'un peu de
paresse qui finira par passer...