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Le 6 avril 2001




Chris Hadfield prêt à livrer le Canadarm2

CAP CANAVERAL, Floride — Avec un deuxième "bras canadien" dans sa soute, la navette Endeavour a été déplacée à 1,6 km/h vers sa rampe de lancement, alors que débute le compte à rebours de la mission STS 100/6A, qui doit en théorie décoller le 19 avril. L'astronaute Chris Hadfield deviendra le premier Canadien à effectuer une sortie dans l'espace, alors qu'il installera le nouveau Canadarm2 sur la Station spatiale internationale (ISS).

Il s'agit d'un moment marquant pour l'ISS, mais aussi pour l'Agence spatiale canadienne dont le nouveau bras robotique constitue la principale contribution.

La suite de l'assemblage de la station qu'on appelle désormais Alpha dépend en effet de l'installation et du bon fonctionnement du nouveau bras robotique canadien. La 7e (7A) mission d'assemblage, prévue en juin, ne peut avoir lieu avant que le télémanipulateur ne soit opérationnel.

Le télémanipulateur est un des trois éléments du Système d'entretien mobile (SEM) que le Canada doit livrer à la station. Ce système comprend aussi une main robotique (Manipulateur agile spécialisé) qui se fixe au télémanipulateur et une base mobile. Le nouveau bras a déjà pris le nom de Canadarm2, un nom plus facile d'utilisation que ceux dont accouchent souvent les technocrates de l'espace et qu'on doit réduire à de longs acronymes.

La technologie robotique canadienne a fait ses preuves depuis plusieurs années avec ce Canadarm utilisé sur les navettes américaines, mais on se croise les doigts pour le succès de ce nouveau bras robotisé, nettement plus robuste et plus sophistiqué.

Du travail à Saint-Hubert

Toutes les opérations liées au Canadarm2 seront contrôlées depuis une salle du Centre John H. Chapman de l'Agence spatiale canadienne à Saint-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal.

L'entraînement de tous les astronautes qui séjourneront sur la station Alpha et qui devront utiliser le Canadarm2 se fait déjà également à Saint-Hubert.

En échange de son bras robotique de 1,4 milliard $, le Canada reçoit le droit d'utiliser 2,3 % des ressources de laboratoire dans les sections non russes de la station. Cela assure aux chercheurs canadiens un accès à ce laboratoire unique où ne règne qu'une microgravité.

De plus, le Canada pourra envoyer un de ses astronautes tous les trois ans pour un séjour sur la station allant jusqu'à quatre mois. Chris Hadfield est déjà sur la liste d'attente et il n'est pas exclu que Julie Payette puisse y séjourner.

Une tâche difficile

Nul doute que Chris Hadfield aura des papillons dans l'estomac lorsque, vêtu de son scaphandre blanc, on ouvrira l'écoutille qui lui permettra d'accéder au vide de l'espace.

On a beau s'entraîner dans une piscine de Houston, rien ne peut vous préparer totalement à une telle expérience, reconnaissent la plupart des astronautes qui ont effectué une sortie extravéhiculaire (EVA).

Au moins deux sorties sont prévues pour le colonel Chris Hadfield — un ancien pilote de F-18 qui s'est déjà mesuré aux Migs soviétiques — pour compléter le travail d'installation du télémanipulateur.

Même si le Canadarm2 réduira le nombre de sorties pour les astronautes, on estime que l'assemblage de la station nécessitera au total près de 1920 heures de travail dans l'espace (160 sorties), soit le double du temps accumulé dans l'espace par les astronautes depuis les débuts de la NASA.

La station spatiale internationale qui tourne en orbite à 400 km d'altitude doit être complétée en 2006. Et l'arrivée du Canadarm2 sonne le début de gros travaux d'assemblage des cinq prochaines années, alors que navettes et fusées russes voleront presque tous les mois.

Après l'arrivée récente en orbite du laboratoire américain Destiny, on attend maintenant le laboratoire européen Rafaello, le premier de trois modules jumeaux construits par l'Italie.

Les trois modules européens sont déjà dans un atelier du Centre spatial Kennedy et peuvent être admirés (à travers une vitre) par les visiteurs.

 

Michel Marsolais

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