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Le 9 avril 2001




Le développement durable: un moteur pour l'économie?

(ASP) - Lorsque George W. Bush dit que son pays n’a pas les moyens de diminuer sa consommation d’énergie parce que son pays est en pénurie d’énergie, il démontre sa mauvaise compréhension de ce qu’est le développement durable (DD). Pratiquer l’efficacité énergétique permettrait aux Américains de répondre à tous leurs besoins… tout en polluant moins.

Lors du congrès Américana 2001 sur les technologies environnementales, la semaine dernière, plusieurs conférenciers ont insisté sur le fait que les PME, les grandes entreprises et les gouvernements tirent de nombreux bénéfices à mettre en pratique le DD. Bien que les investissements de départ (pour l’achat de technologies propres) soient importants, on affirme que les grandes entreprises rentabilisent leurs investissements en six mois environ et les PME, au bout de un à deux ans.

Une des notions de base du développement durable, c’est d’en faire autant avec moins. Donc, économiser. Et qui dit économies dit rentabilité et compétitivité. En payant moins d’électricité ou de taxes d’eau, en ayant moins de rejets à traiter ou à enfouir, en diminuant la quantité de matières premières nécessaires (on récupère les résidus pour les transformer à nouveau) et en diminuant les risques d’accidents de travail, on fait du développement durable une activité rentable.

Claire Marier est coordonnatrice du programme Enviro-Club, mis sur pied par plusieurs ministères fédéraux dans le but d'aider les PME à prendre le virage vert. A Americana, elle donnait l’exemple d'une PME de placage de Trois-Rivières qui a investi 100 000$ dans de l’équipement conçu pour respecter l’environnement. Cet investissement lui a permis des économies globales de 90 000$ par année. Le retour sur l’investissement s’est donc fait en un an seulement. "Quand ils savent ce que ça va rapporter, ils n’hésitent plus à investir".

Second exemple, l’usine de pâtes et papier Tembec. L’utilisation d’enzymes comme agent de blanchiment permet à l’entreprise de diminuer ses coûts d’énergie et la quantité de chlore nécessaire dans son procédé. L’entreprise détient maintenant la certification ISO 14001, aussi bonne pour l’image de l’entreprise que pour l’environnement.

Le message lancé par les conférenciers d’Américana était clair: l’innovation est essentielle pour diminuer les coûts de production et devenir compétitif, face aux États-Unis entre autres. Les ingénieurs, scientifiques et gestionnaires d’entreprises doivent donc repenser leurs systèmes de production en se procurant les meilleures technologies vertes.

M. Bush pourrait-il voir le développement durable comme un moteur pour l’économie de son pays?

 

Brigitte Blais

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