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Le 9 avril 2001




Les entreprises et l'environnement: l'approche punitive fonctionne-t-elle?

(ASP) - Faut-il obliger les entreprises à respecter l'environnement, ou les y inciter par des "bonbons" écononomiques? Selon Environnement Canada, les incitatifs économiques ont plus de succès que les approches punitives.

"Les instruments du marché peuvent faire la promotion du développement économique durable", disait Norine Smith, sous-ministre adjointe à EC lors d’une conférence au congrès Américana sur les technologies environnementales. La sous-ministre aurait également pu ajouter que de faire respecter la loi, ça coûte cher, et qu'il est de surcroît difficile de la mettre en application.

Parmi les incitatifs financiers possibles: on peut éliminer les programmes d’appui traditionnels aux industries polluantes. On peut aussi obliger les entrepreneurs à prévoir une gestion environnementale de leur entreprise, dès la rédaction de leur plan d’affaire. On peut offrir plus d’informations aux gestionnaires et les mettre en contact avec des personnes ressources. On peut créer des taxes sur l’eau, sur l’énergie, sur l’émission de gaz à effet de serre (GES), sur les déchets, sur les produits toxiques, etc. On peut offrir des programmes de subvention pour l’achat de technologies vertes. Offrir des systèmes d’échanges de crédits, lesquels ont un certain succès aux États-Unis pour contrer les pluies acides. On peut offrir des remboursements fiscaux aux entreprises respectueuses.

"Les compagnies ne peuvent plus polluer et nous faire payer la facture", estime Norine Smith. Selon elle, les ministres de l’environnement et des finances vont de plus en plus se concentrer sur cette réalité. Les politiques environnementales tiendront de plus en plus compte des coûts réels des produits. "Les producteurs et les usagers devront payer le plein prix", celui qui inclut les impacts de la pollution sur la santé, la gestion environnementale dans les usines, le transport durable, l’emballage, l’épuration de l’eau, les besoins en énergie, la production de GES, etc.

"Si vous voulez que les entreprises embarquent, c’est simple : il faut parler leur langage ! Il faut parler d’argent" lance Guy Desmarais, du ministère de l’industrie et du commerce.

Brigitte Blais

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