3000 sites urbains à décontaminer
au Canada
(ASP) - Sur lîle
de Montréal, on compte déjà 800 sites
à décontaminer et le nombre augmente chaque
jour. Des sites jadis occupés par des pétrolières,
des stations services, des fonderies, des cimenteries,
des usines au charbon, où on retrouve aujourd'hui
des mélanges de plomb, zinc, huiles, BPC, etc.
Abandonnés, ils nattirent aucun investisseur
car personne ne veut débourser pour la décontamination.
Lors du congrès Américana
2001, le Centre dexcellence de Montréal en
réhabilitation des sites (CEMRS) a présenté
les efforts déployés pour leur redonner
une valeur marchande. En 33 mois, 59 sites ont été
réhabilités grâce à un investissement
de 35,3 millions$, lequel a permis la récupération
de 12 millions$ en taxes municipales. " Il y
a une quinzaine dannées, on voyait la décontamination
comme une dépense. Aujourdhui, on la voit
comme une activité économique "
affirme Adrien Pilon, président du CEMRS. La restauration
des terrains a en effet permis des investissements de
826 millions$ dans la construction de logements, la création
de 6000 emplois et le ralentissement de létalement
urbain.
Le CEMRS a pour mandat de développer
des outils et des technologies adaptées aux différentes
sources de décontamination. Ils rassemblent autour
de projets conjoints des partenaires du secteur privé,
universitaire et gouvernemental. Voir : www.cemrs.qc.ca
Aux États-Unis, on évalue
à 450 000 le nombre de sites contaminés.