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Le 13 avril 2001




Les Inuits manquent de fer

(ASP) - Au Nunavik, dans le nord du Québec, près de 40% des enfants inuit d’un an souffrent d’anémie, révèle une nouvelle recherche réalisée aux universités Laval et McGill. Il s’agit de la première étude au Canada à chiffrer la prévalence de cette maladie chez les Inuits. Jusqu’à présent, les médecins savaient, par expérience, qu’il y avait plus de cas d’anémie là-bas que dans la population en général, mais ignoraient quelles étaient les proportions exactes.

Les trois chercheurs, dirigés par Éric Dewailly, de l’Université Laval, ont constaté ce fort taux d’anémie en étudiant les résultats d’analyses de sang sur des jeunes Inuits. D’après la concentration en ferritine -qui indique le taux de fer dans l’organisme- les scientifiques ont pu conclure que près de 26% des enfants souffraient d’anémie en raison d'une carence en fer. Or, dans une population normale, ce taux chez les enfants n’est que de… 2,5%.

Ce résultat surprend un peu, parce que les experts s'attendaient à ce que l'anémie soit surtout causée par les nombreuses infections dont souffrent ces jeunes. Néanmoins, "ce résultat est en quelque sorte une bonne nouvelle, puisqu’une carence en fer se soigne beaucoup plus facilement que des infections à répétition", affirme Eric Dewailly.

Parmi les solutions envisagées: favoriser l’allaitement maternel, parce que les résultats démontrent également que les enfants allaités ont une plus grande concentration de fer dans l’organisme. Comme autre solution possible, les chercheurs pensent à l’augmentation de la quantité de fer absorbé quotidiennement dans l’alimentation.

Mais pourquoi les Inuits manquent-ils plus de fer que la population en général? À cela, Éric Dewailly répond prudemment que d’autres recherches devront être entreprises. "Pour l’instant, l’important, c’est de soigner ce mal. Une fois que le traitement sera mis en place, nous pourrons chercher les causes et tenter de les éliminer."

Cathie Pearson

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