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Le 16 avril 2001




Les routes polaires deviennent réalité

(ASP) - Un vol quittant Vancouver à destination de New Delhi, en Inde, prend normalement 18 heures. Mais en passant par le pôle Nord, il ne faudrait que 13 heures et demi. Et c’est maintenant possible. Nav Canada, l’organisme qui contrôle la circulation des avions au-dessus du Canada et les informations de vol, vient de franchir une étape importante dans l’utilisation de ces routes polaires.

Ses ingénieurs ont suivi un avion, de la frontière canado-américaine jusqu'au 84e degrés de latitude nord, c’est-à-dire très près du Pôle Nord (en comparaison, le point le plus au Nord du Québec dépasse à peine le 60e degré de latitude Nord); et, ensuite, jusque dans l'espace aérien russe. Il s'agissait du premier vol direct et sans escale de la Continental Airlines entre l'aéroport de Newark (New Jersey) et celui de Hong Kong, le 1er mars 2001. Le vol COA 99 a suivi la route polaire 2, qui passe à 64 milles marins du pôle Nord.

Cet événement a pu se dérouler grâce à la technologie FANS (futur système de navigation aérienne), qui a constitué l'objectif de la Société pour les systèmes de contrôle de la circulation aérienne dans les espaces aériens transatlantiques et du Nord. Cette technologie devrait se révéler particulièrement utile pour assurer la sécurité et l'information aérienne dans les milieux sans couverture radar -ce qui est généralement le cas dans l'extrême Nord.

Les résultats d’une étude de faisabilité publiés par Nav Canada et par l’autorité fédérale de l’aviation de Russie (FAAR) à l’automne 2000 avaient conclu au réalisme d'un tel projet. L'étude d'un an portait sur le volume de trafic, les systèmes de vents dans la région polaire, la demande, la capacité des routes, les exigences opérationnelles et techniques, les coûts, les revenus, etc. En tout, quatre routes polaires sont connues dans le domaine de l’aviation sous les noms de routes polaires 1, 2, 3 et 4, et offrent le chemin le plus court entre l’Amérique du Nord et l’Asie. Les routes traverseront les espaces aériens canadien, russe et chinois.


Futur système de navigation aérienne

Le FANS comporte deux éléments : d'une part, les communications contrôleur-pilote par liaison de données (CPDLC), qui permettent des communications directes dans les régions où il n'est pas possible de communiquer en ligne droite. On peut les comparer à la transmission d'un courriel. D'autre part, la surveillance dépendante automatique (ADS), qui permet d'assurer la surveillance des aéronefs hors de portée directe des systèmes radar, sans aucune intervention du pilote.

Actuellement, 18 pour cent des 1000 aéronefs qui volent au-dessus de l'Atlantique Nord chaque jour sont équipés des systèmes ADS et CPDLC. Les essais des fonctions essentielles de l'ADS dans l'Atlantique Nord ont commencé le 15 juillet 1999 avec la participation de huit lignes aériennes.

NAV CANADA a annoncé au début du mois de mars une expansion importante de son programme visant à améliorer la sécurité et le service en installant de nouvelles stations radar dans le Nord canadien. Les nouvelles stations à La Ronge (Saskatchewan) et Iqaluit (Nunavut) portent à quatre les radars en voie de construction, et on envisage cinq autres installations dans le Nord, dont une à Kuujjuaq (Québec).

Selon John Crichton, président et chef de la direction de NAV CANADA, "le renforcement de la surveillance radar dans le Nord nous permettra d'améliorer la sécurité et de gérer plus efficacement la circulation actuelle, notamment les survols entre l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie, de même que les vols intérieurs dans l'espace aérien nordique. Il nous aidera aussi à lancer les routes polaires à destination de l'Asie".

Le radar à Kuujjuaq facilitera le contrôle de la circulation aérienne en réduisant l'espacement entre les aéronefs et en offrant des routes et des altitudes plus avantageuses. Ces améliorations sont particulièrement bénéfiques dans la zone, achalandée pour les avions, qu'est l'Atlantique nord.

Julie Demers

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