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Le 23 avril 2001




Le non-dit autour du libre-échange: la surconsommation

Une analyse de Brigitte Blais

Devrons-nous réduire notre consommation individuelle en tant que Nord-Américain pour laisser la chance aux plus pauvres d’atteindre une qualité de vie minimum? Y a-t-il assez d’arbres, de pétrole, de métaux et d’énergie pour que tous les Américains de l’hémisphère puissent consommer et gaspiller autant que nous ?

Selon le rapport " Planète vivante 2000 " publié l’automne dernier par le Fond mondial pour la nature (WWF), " le déclin de quelque 33% de l’état des écosystèmes naturels de la Terre observé au cours des 30 dernières années va de pair avec l’accroissement d’environ 50% de la pression écologique exercée par l’humanité sur la planète durant la même période, une pression QUI DÉPASSE MAINTENANT LE RYTHME DE RÉGÉNÉRATION DE LA BIOSPHÈRE ". Cela signifie que nous consommons trop de matières premières, sujet maltraité voire absent de l’ALENA et probablement de la ZLÉA puisqu’il s’agit d’une chasse gardée des pays.

Bien qu’il soit tout à fait légitime et logique de vouloir augmenter la richesse d’un pays, ne serait-il pas sage d’apporter des nuances à ce à quoi devrait ressembler cette "prospérité" dont parlent nos politiciens ? Devrait-il y avoir une multiplication des magasins à un dollar et de leurs marchandises éphémères, ou devrions-nous libéraliser les marchés pour les transferts de technologies et de connaissances durables (les infrastructure de traitement des eaux et les autobus électriques par exemple) ?

Les pauvres ont-ils besoin de gadgets... ou d’eau potable ? Ont-ils besoin de voitures ou de transports en commun, de vélos et d’air pur? Seraient-ils plus heureux et en santé sur une terre à cultiver des légumes ou dans des bidonvilles sans moyen de se nourrir ? Car ne l’oublions pas, de nombreux paysans se retrouvent en ville après avoir été obligés de vendre leur terre à une multinationale, parce qu’ils n’étaient plus capables de faire compétition aux bas prix des marchés étrangers. La Banque mondiale prévoit d’ailleurs qu’en 2030, 61% de la population humaine vivra en milieu urbain. L’exode rural vient en partie de la forte compétition des marchés.

" Il est utopique de croire que nous devons cesser de produire. Pour sortir les gens de la pauvreté, il faut créer de l'emploi. On ne peut pas mettre une croix sur le néo-libéralisme " croit l’ancien premier ministre québécois Pierre-Marc Johnson, tout en étant conscient des inégalités entre les gens du terrain et les investisseurs. Miser sur le développement durable semble la solution la plus équilibrée. Pourrions-nous répartir les terres à un plus grand nombre de propriétaires aussi?

" Les écosystèmes sont comme le corps humain. Un malaise déstabilise le bon fonctionnement du reste du corps. Lorsque le mal est un cancer, il est difficile à combattre. Nous ne devons pas attendre que la Terre ait un cancer irréversible car les écosystèmes sont drôlement plus compliqués que le fonctionnement du corps humain " exprimait avec inquiétude Clifford Lincoln, invité d’honneur du congrès Américana, le mois dernier.

Faut-il remettre en question notre surconsommation?

 

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