L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 17 avril 2002




Les soins intensifs laissent des traces sur les enfants

(ASP) - Certains enfants ayant dû séjourner aux soins intensifs montrent des signes de stress post-traumatique. Des peurs et des crises d’anxiété peuvent perdurer plusieurs mois après leur retour à la maison. Janet Rennick, et une équipe d’infirmières à l’Hôpital de Montréal pour enfants, ont mené une étude afin d’identifier les enfants les plus à risque.

Elles se sont penchées sur 60 enfants, âgés en moyenne de 11 ans et provenant de deux centres hospitaliers. Ceux-ci ont été divisés en un groupe à haut risque de séquelles post-traumatiques (20 enfants) et un groupe à bas risque (40). Une évaluation a été faite six semaines et six mois après leur sortie de l’Unité de soins intensifs pédiatriques.

Les résultats, présentés dans le cadre du 9e Symposium international sur la recherche en soins infirmiers, qui avait lieu à Montréal les 11 et 12 avril, permettent d'associer deux facteurs au risque élevé de séquelles psychologiques : la sévérité de la maladie et la sévérité des procédures médicales employées. " Les enfants ont une bonne capacité d’adaptation, fait remarquer Janet Rennick, mais il semble y avoir un seuil au-delà duquel le nombre de procédures invasives, comme des injections, des intubations et des ponctions lombaires, devient tout simplement trop élevé. "

Les infirmières ont été surprises de constater que le fait d’être inconscient au moment des soins invasifs ne protégeait pas les enfants. "Peut-être sont-ils plus conscients que nous le pensons, se demande Janet Rennick ou il y a autre chose, associée à ce qui a mené à l’hospitalisation, que nous n’avons pas pris en compte?"

Les infirmières de l’Unité de soins intensifs pédiatriques vont continuer d'étudier le sujet. Elles ne peuvent bien sûr rien faire quant à la sévérité de la maladie. Mais elles aimeraient voir si le fait de regrouper autant que possible dans une période de temps donnée les procédures invasives, permettrait d’en diminuer l’impact. Elles vont aussi explorer la possibilité de préparer l’enfant, en lui indiquant ce qui sera fait et à quel moment. "L’enfant aurait peut-être ainsi le sentiment de retrouver un certain contrôle sur ce qui lui arrive. Idéalement, nous voudrions aussi offrir aux familles de ces enfants de l’aide, dans l’année qui suit leur hospitalisation aux soins intensifs."

Suzanne Champoux

Retour au sommaire des nouvelles québécoises


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

Sommaire des nouvelles québécoises


En manchette cette semaine

Les capsules de la semaine


LE KIOSQUE de la recherche au Québec
Les communiqués de presse, dans tous les champs du savoir!




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site