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Le 19 avril 2002




Les OGM réévalués... et rebaptisés

(ASP) - Ottawa cherche à rétablir le dialogue avec ceux qui réclament l’étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM). Pour ce faire, il entend donc mettre en place une échelle d’évaluation de ces aliments (de "l'acceptable au "pas acceptable du tout")... et il rebaptise les OGM.

Le mandat a été confié au Comité consultatif de la biotechnologie (CCCB). On se rappellera qu’en octobre, les députés de la Chambre des Communes avaient majoritairement rejeté en 2e lecture le projet de loi C-287 sur l’étiquetage obligatoire des OGM. Pour contrer la grogne des groupes de pression, le gouvernement fédéral a donc confié à ce CCCB le mandat de tenir des ateliers de discussion avec des publics cibles, chargés de discuter de la pertinence, de la viabilité et de l’utilité de cette grille d’évaluation des OGM.

Le CCCB, qui n’aura pas la tâche facile, a décidé, dans un premier temps... de renommer les OGM: ce sont dorénavant des produits alimentaires et agricoles génétiquement modifiés (PAAGM).

Quant à son "échelle d'acceptabilité", présentée lors du passage du CCCB à Montréal le 20 mars, elle comprend, telle que proposée, quatre niveaux, allant de "l’acceptable" au "pas acceptable du tout". Plus précisément, avant que Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ne donnent leur accord à la commercialisation d’un OGM, celui-ci devra obtenir un bon niveau d’acceptabilité dans cinq grandes catégories: santé et environnement, facteurs environnementaux, facteurs socio-économiques, facteurs éthiques et grandes incidences sociales et internationales.

Les participants à la rencontre de Montréal, pour la majorité des représentants d’organismes de consommateurs, se sont d’abord inquiétés de savoir qui utilisera cette échelle d’acceptabilité et comment les consommateurs pourront-ils savoir si les recommandations seront rigoureusement suivies. Unanimement, les participants ont réclamé que l’évaluation des OGM soit réalisée par un organisme totalement indépendant des gouvernements et de l’industrie. Certains ont insisté pour qu’une distinction soit faite entre les OGM destinés à la consommation humaine et la consommation animale.

Le CCCB doit aussi rencontrer des représentants de l’industrie, du secteur de la santé et des universitaires. Un comité aviseur devra compiler les propositions faites à propos de cette échelle d’acceptabilité et soumettre des recommandations à Santé Canada pour le début de l’été.

Denise Proulx

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