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Le 10 avril 2003



Un lac vivant, l'autre mourant

(ASP) - C'est une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne: le lac Saint-Charles, près de Québec, n'est pas aussi mal en point qu'on le craignait. La mauvaise: le lac Saint-Augustin, non loin de là, est aussi mal en point qu'on le craignait!

Des chercheurs du Centre d'études nordiques, à l'Université Laval, se sont penchés sur l'histoire de ces deux lacs à travers leurs diatomées, ou algues microscopiques. Ce sont des organismes à une seule cellule, dont la coque de silice laisse une trace fossile caractéristique. En étudiant l'évolution de leur population au cours des 150 dernières années, les biologistes en arrivent donc à étudier l'évolution des conditions physiques et chimiques qui prévalaient dans ces lacs.

Or, ce qui se dégage de cette histoire, c'est que l'événement le plus dramatique pour le lac Saint-Charles remonte à 1934: cette année-là, le barrage destiné à stabiliser l'apport en eau potable de la ville de Québec fait grimper de près de 2 mètres le niveau du lac, inondant les berges. Evénement dramatique au niveau physico-chimique, mais on est loin du processus de dégradation causé par les activités humaines que l'on supposait être à l'œuvre: "nos données, explique au Fil des événements Reinhard Pienitz, démontrent qu'il n'y a pas eu d'accélération du processus d'eutrophisation (accumulation des débris organiques) engendrée par les activités humaines depuis 50 ans".

Les résultats sont parus l'automne dernier dans la Revue des sciences de l'eau.

Par contre, rien ne va plus du côté du lac Saint-Augustin. Cette fois, on peut établir une corrélation très nette entre certaines activités humaines (déforestation et utilisation accrue d'engrais dans cette banlieue de Québec qui était encore, jusqu'à tout récemment, exclusivement agricole) et la prolifération de certaines espèces de diatomées. On parle ici, en termes biologiques, d'un processus de "vieillissement accéléré" du lac, qui peut amener, si rien n'est fait pour l'empêcher, à une mort du lac par étouffement: trop de matières organiques mortes accumulées, et plus aucun apport en oxygène.

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