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Le 18 avril 2003



Le mois du Parkinson

(ASP) - Il est en train de passer complètement inaperçu et pourtant, le mois d'avril est celui de la maladie de Parkinson. Et parmi les travaux menés au Québec là-dessus, il en est quelques-uns rassemblés à l'Université du Québec à Trois-Rivières, autour du Laboratoire de neurobiologie cellulaire du département de chimie-biologie.

La maladie de Parkinson appartient, comme l'Alzheimer, à la catégorie des maladies dites neurodégénératives -parce qu'elle a pour origine une dégénérescence des fonctions du cerveau. Or, ce laboratoire trifluvien a permis récemment de pointer un traitement possible: l'utilisation à titre préventif de phytoestrogènes –des molécules produites par certaines plantes– pourrait ralentir l'évolution de la maladie.

Cela fait 10 ans que Maria-Grazia Martinoli travaille sur les causes du Parkinson, et tout particulièrement sur un des facteurs qui contribuent au développement de la maladie: un facteur appelé, en langage savant, le stress oxydatif du métabolisme quotidien. En termes simples, c'est banalement l'effet qu'a l'oxygène sur nous: il nous fait rouiller. Nos cellules, de même que les molécules qui les composent, tout cela subit l'effet de l'oxydation, inévitable quand on respire de l'oxygène: c'est un processus inhérent au vieillissement.

Sauf qu'il y a des lieux et des circonstances où les effets de l'oxydation se font plus néfastes qu'ailleurs, et ceux qui souffrent du Parkinson et d'autres maladies neurodégénératives en sont les victimes: on ne sait trop pourquoi cela se passe ainsi chez eux et pas chez les autres, mais le "stress oxydatif" attaque davantage leurs neurones. Avec les résultats qu'on constate.

L'hypothèse de Mme Martinoli et de ses étudiants au doctorat, c'est donc que les phytoestrogènes pourraient non pas éliminer les effets de l'oxydation -on ne rêve pas en couleurs- mais à tout le moins en contrecarrer les effets les plus négatifs: bref, aider les neurones à survivre.

Jusqu'ici toutefois, les expériences se sont limitées à des groupes de neurones qui évoluent en éprouvette et dont on observe la croissance, avec ou sans phytoestrogènes. Les premiers résultats, en 2002, furent encourageants pour un des huit types de phytoestrogènes expérimentés, le resveratrol –un composé que l'on retrouve dans la peau des raisins rouges.

Depuis le début de l'année, l'équipe est passée à l'étape des expériences sur des souris et des rats. "Nous allons pouvoir vérifier, explique Mme Martinoli, si une diète riche en phytoestrogène de type quercitine ou resveratrol peut ralentir le processus de destruction cellulaire. Nous allons également pouvoir recueillir beaucoup d'informations, comme la réaction du système digestif après l'ingestion de cette diète."

Il y en a encore pour un nombre indéterminé d'années de travail…

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