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Le 12 mai 2001




L'obésité, un problème de... taille

(ASP) - Ne craignez plus d'être lourd comme un camion, le danger vient plutôt du pneu qui se forme gracieusement sur votre ventre...

Quelque 31% des Canadiens adultes sont obèses. Parmi eux, 50% des hommes et 34% des femmes localisent ce surplus au niveau de la ceinture (surtout après 40 ans). C'est-à-dire que leur tour de taille dépasse 90 cm (pour les hommes) et 100 cm (pour les femmes). Cette accumulation des graisses peut entraîner une fragilité cardiaque et par la suite, des maladies cardio-vasculaires.

Peser lourd ne signifie pas nécessairement être trop gros. En revanche, être anormalement bedonnant indiquerait une potentielle obésité. Même avec une tension artérielle et un taux de cholestérol normaux, le risque de diabète ou d'infarctus du myocarde est alors bien présent. Le tour de taille paraît donc être un endroit "stratégique" car le diabète, l'hypertension artérielle et les triglycérides (des graisses provenant de la dégradation des sucres par l'organisme, qui sont facteurs de maladies cardio-vasculaires) trop élevés dans le sang ont un lien direct avec les kilos superflus "dangereux", lesquels sont essentiellement localisés au niveau de la ceinture.

Néanmoins, ce bedon trop important n'est-il pas la manifestation de la maladie déjà installée? L'obésité est en effet prévisible chez l'enfant avant l'âge de 6 ans. En associant le tour de taille au poids, aux habitudes et antécédents familiaux, aux facteurs génétiques, le médecin peut prévoir un éventuel embonpoint. Pour empêcher l'apparition de cette brioche et des maladies qui en découlent, "afin d'améliorer le profil de santé du patient" (et le profil tout court !), "il faut sortir du cadre médical, réinvestir dans l'éducation populaire en apprenant aux jeunes à mieux manger et à bouger", déclare le Dr. Després qui, en mars, a publié dans le British Medical Journal une étude là-dessus.

L'accumulation de graisses garantit la survie de l'espèce lors de périodes de famines. Mais notre civilisation moderne ne dépense plus autant d'énergie qu'elle en ingurgite. Il est plus facile d'utiliser les moyens de transport (pour se rendre au McDo!), les ascenseurs, les télécommandes... Alors à défaut de prévenir, il faut guérir! Les traitements sont contraignants: modification de l'alimentation, activité physique et suivi psychologique. Ces mesures, hélas, mènent régulièrement à l'échec.

Même si l'on découvre petit à petit ce qui nous avertit de la maladie, l'obésité reste un impondérable pour ceux qui en souffrent!

Cécile Graillet

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