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Le 28 mai 2001




Une petite tornade, pour vos vacances?

(ASP) - Qui dit vacances dit beau temps. Or, qu’adviendra-t-il du tourisme si les changements climatiques déstabilisent certaines régions du monde? "Nous devons prévenir, tenter de gérer nos plages de manière durable, bâtir les hôtels plus loin de la mer, développer de nouvelles activités touristiques comme l’éco-tourisme, la culture et l’histoire", suggère José Rubiera, spécialiste en météo et en tourisme de Cuba, dans le cadre d’une conférence tenue le 26 mai au Festival International de météo, à Montréal.

C’est que le tourisme est une activité économique importante, et il pourrait lui aussi souffrir du réchauffement global. Pour les îles des Caraïbes, une hausse du niveau de la mer signifierait des inondations et l’érosion des... plages. Sans parler de l’augmentation de la demande en air climatisé. Et de la diminution des réserves d’eau fraîche. "Certaines régions seront avantagées alors que d’autres en subiront les conséquences. Les activités extérieures pourraient être diminuées ou remplacées dans l’avenir", ajoute Tanja Cegnar, qui a effectué une recherche pour l’Organisation météorologique mondiale.

Il n’y a pas que la hausse des températures ou des précipitations. Les scientifiques sont par exemple dans l’impossibilité de prédire si la fréquence des cyclones augmentera ou non. Déjà, partout sur la planète, les touristes se questionnent de plus en plus sur leur destination selon les risques d’inondations, de vents élevés, de tempêtes locales, la chaleurs et les froids extrêmes, les avalanches, les glissements de terrains, la présences d’insectes et l’expansion d’épidémies... Jusqu’aux transports par avion qui pourraient subir des impacts. "La sécurité dans les transports, aériens entre autres, et la vitesse à laquelle on atteint une destination: ça dépendra de la fréquence des tempêtes", soutient Mme Cignar.

Impact sur le nombre de touristes, mais aussi sur les infrastructures existantes. Pensons aux coûts engendrés par la reconstruction des bâtiments après le passage d’un ouragan... Bref, pour les petits pays qui dépendent du tourisme pour vivre, l’enjeu est majeur.

"Lorsque les gens voyagent, ils cherchent un endroit où la température est plus agréable qu’à la maison", fait remarquer Mme Cegnar. "Les gens qui voyagent pour leur santé et leur bien-être éviteront les endroits où il y a des températures extrêmes, de l’humidité, des vents et des radiations UV trop fortes. Ils évalueront leur capacité à résister à ces variations, s’ils doivent se vêtir et s’isoler davantage, et si les hôtels ont la climatisation ou pas."

Qui aurait cru qu’on ferait un jour un lien entre les tuyaux d’échappement de nos voitures et le PIB des Caraïbes ?

Brigitte Blais

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