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Le 22 mai 2002




Sommet mondial de l'écotourisme
Pour voyager vert

(ASP) - L'écotourisme sauvera-t-il la planète? Bien qu'il n’occupe que de 2 à 4% de l’industrie touristique mondiale, ses promoteurs le voient comme la forme de tourisme qui deviendra la norme d’ici une quinzaine d’années: un tourisme moins commercial, et plus respectueux de l'environnement, dans un contexte où la disparition des frontières font du voyage une industrie en pleine expansion.

Le tourisme est en effet devenu, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’industrie la plus importante au monde, devant les industries automobile et chimique. Cette croissance économique ne se fait par contre pas sans heurts. Le déferlement de visiteurs sur des sites enchanteurs mais fragiles, a inévitablement des impacts sur la nature et sur la population locale. Or, pour l’industrie touristique, la notion de durabilité -comme dans développement durable, notion bien connue dans le secteur environnemental- qui prône un "développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les possibilités pour les générations à venir de satisfaire les leurs", est une notion nouvelle, voire même appréhendée.

L’année internationale de l’écotourisme, décrétée par le programme environnement et développement des Nations-Unies (PNUE), amène à Québec cette semaine plus de 1200 délégués de 133 pays, dans le cadre du Sommet mondial de l’écotourisme. Le Sommet se veut avant-gardiste d’une part, parce qu’il met sur la table des idées telles que normes de qualité et respect des sites naturels, mais aussi parce que les représentants des 133 pays proviennent non seulement du secteur privé, mais aussi des gouvernements, des organismes non-gouvernementaux, des institutions d’enseignement et des groupes communautaires. Point commun: la protection de l’environnement et la participation des communautés locales à la gestion des projets écotouristiques. Ambition clairement affichée par certains: le rejet du tourisme de masse "à tendance colonialiste".

Reste à définir ce qui relève de l'écotourisme et ce qui lui échappe. Les délégations ont notamment exprimé dès le premier jour le souhait d’un étiquetage "écotouristique".


Une définition temporaire avec des principes forts

On s’entend par exemple pour dire que les projets écotouristiques relèvent soit de l’aventure (plein air), soit de la visite (jardins botaniques), et que l’attrait principal de l’écotourisme est la nature. Mais une fois ce décor planté, il faut aller plus loin: le projet doit contribuer à la conservation de la biodiversité; il a pour objectif de sortir la population locale de la pauvreté; à ce titre, il encourage la participation locale, l’entrepreneurship et la propriété par la population rurale; il conscientise et met à contribution les touristes et l’industrie touristique à travers des actions responsables; il est offert à de petits groupes, par de petites entreprises, plutôt que des multinationales du voyage; il demande le moins de consommation possible de ressources non-renouvelables.

Mais au-delà des beaux principes, tout le monde est conscient que la faisabilité de tels projets ne se fera pas sans volonté politique. Et dans certains pays, même les lois ne sont pas mises en application. D'où l'intérêt d'une norme internationale, suggèrent les congressistes.


Un tourisme durable au Québec ?

Bien que les gouvernements adoptent les uns après les autres des politiques de développement durable, ce concept n’a pas encore modifié la façon de faire dans le secteur touristique. Par exemple, le gouvernement québécois vante sa politique de lutte contre les gaz à effets de serre, mais du même coup permet l’octroi de subventions à des événements touristiques très polluants tels le Raid Harricana (motoneiges), le Challenge automobile sur glace Michelin Canada ou les Régates de Valleyfield… Bref, il y a encore du chemin à faire…

Brigitte Blais

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