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Le 24 mai 2002




Sommet mondial de l'écotourisme
Tourisme équitable: rester petit, vert... et rentable

(ASP) - Tout le monde a entendu parler du café équitable: ce café produit par des coopératives de paysans dans les pays en développement, livré au consommateur sans ces gros intermédiaires comme Nestlé dans le décor. Le concept d'équitabilité se transpose maintenant dans le tourisme.

C'est que là où on parle de tourisme durable (comme dans développement durable: voir autre texte), il devient pratiquement inévitable de parler de tourisme équitable: une volonté de permettre aux communautés locales de réinvestir leurs profits dans des dispensaires, des écoles et d’autres projets axés sur leur propre développement.

À l'autre extrémité de la chaîne, le tourisme équitable s’adresse aussi directement au touriste: il souhaite le rendre davantage conscient de ses choix en matière de voyages, forfaits ou gîtes. Le choix entre le Club Med peu soucieux de l'environnement et la chambre chez l'habitant.

Ceci dit, au-delà de ces beaux principes, le tourisme équitable est-il économiquement viable? Dans les pays en voie de développement, où des croisières entrent en compétition avec des chaloupes locales, où le marketing est hors de prix, où les gouvernements et organismes internationaux n’offrent aucun support aux micro-projets touristiques, la réponse reste ambiguë.

Au cours d’un des forum du Sommet mondial de l’écotourisme qui avait lieu cette semaine à Québec, quelques exemples de projets réussis ont été décrits. Dans la partie américaine des Iles Vierges par exemple, Stannely Selengut du Maho Bay Camps and Resorts, a graduellement construit, pendant 20 ans, un site écotouristique tout à fait…rentable. "Ce qui est bon pour l’environnement fait économiser de l’argent. Il est donc facile d’être rentable", dit-il.

Après avoir acquis un site qui dépérissait le long de la mer, il a aménagé des trottoirs de bois permettant aux touristes de s’introduire dans la nature sans la piétiner, et y a intégré un chalet pouvant accueillir près de 20 personnes. Il a planté des arbres. Il a réintroduit des espèces animales prédatrices dans le but de diminuer d’autres espèces envahissantes. Son refuge est alimenté à l’électricité éolienne et solaire. Même le four et la machine à glace sont solaires ! L’entreprise composte les eaux usées et les résidus de table, puis collecte l’eau de pluie. Des touristes s’amusent à transformer les déchets de verre et d’aluminium en oeuvres d’art… qui sont vendues directement aux autres touristes! Le dépanneur et le restaurant sont gérés par des gens de la communauté, lesquels offrent aux touristes le plus de produits locaux possible. Enfin, ils offrent des ateliers d’interprétation de la nature, ce qui attire, le jour, une autre clientèle: les écoles.

Ce qui caractérise tous ces projets privés toutefois, c'est un retour sur l’investissement relativement long (près de cinq ans). En fin de compte, bien que ces entreprises soient "privées", elles ressemblent beaucoup à des organismes à but non lucratif puisque leurs profits sont constamment réinvestis dans la communauté.

Brigitte Blais

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