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Le 31 mai 2002




Sommet mondial de l'écotourisme
Sauver la chèvre et le chou

(ASP) - L'écotourisme est bien curieusement parti. Certains de ses membres, qui font la promotion d'un tourisme qui serait plus respectueux de l'environnement, ne voient aucune contradiction à inclure là-dedans… la motoneige!

Les motoneiges émettent de 500 à 1000 fois plus de monoxyde de carbone que les voitures, selon une étude de Lori M. Snook Fussell, chercheuse indépendante et professeure adjointe au Collège Central du Wyoming. Doit-on inclure ce sport motorisé dans la sphère écotouristique, simplement parce qu'il permet un accès à la nature?

Au Québec, près de 115 000 personnes font partie des clubs motoneigistes, sans compter les quelque 31 000 touristes qui viennent vivre l'aventure nordique du Québec à motoneige chaque année. C'est sans doute ce qui explique que l'organisme Aventure-Écotourisme Québec, dont certains des membres sont des clubs motoneigistes, ait laissé entendre, lors d'échanges informels au Sommet sur l'écotourisme, que le Québec étant le berceau de ce véhicule polluant, il semble impossible de l'interdire. Même le ministre de l'environnement, André Boisclair, lors de son allocution, a inclus les 33 500 km de pistes de motoneiges du Québec "hors parcs" comme faisant partie de notre capital touristique.

Roger Wheelock, vice-président de la Commission canadienne du tourisme, affirme lui aussi que son organisme est flexible quant à l’inclusion de la motoneige dans la notion d’écotourisme. "C’est acceptable dans des régions éloignées ou lorsqu’on doit se rendre dans des régions inaccessibles par la route pour pratiquer une activité. Mais par contre, faire de la motoneige dans les régions périurbaines, ou dans le seul but de faire du kilométrage, alors là on n’appelle plus ça de l’écotourisme".

Aucune étude québécoise n'analyse la part de gaz à effet de serre émise par les motoneiges, motomarines, motocross et autres moteurs à deux temps. Aucune n'étudie non plus l'impact de ces véhicules sur la faune, la flore, l'eau, le sol et l'air, ce qui entre en contradiction avec les politiques de lutte contre les gaz à effet de serre et de développement durable du Québec. En contrepartie, il existe des études américaines qui démontrent les méfaits des motoneiges non seulement sur l'environnement, mais aussi sur la santé de ceux qui pratiquent ce sport.

Même l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ne rejette pas du revers de la main la motoneige, puisqu'elle développe un plan d'action qui visera à sensibiliser les motoneigistes. "L'achat de motoneiges avec moteurs à 4 temps, plutôt qu'à 2 temps, permettra d'augmenter la combustion de l'essence de 50% " affirme André Belisle, président de l'AQLPA . Ces motoneiges sont offertes par Bombardier entre autres depuis l'hiver 2002.

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