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Le 23 mai 2003



Globalisation: la santé n'y échappe pas

(ASP) - Petit test : comment se transmet la malaria ? Plusieurs Occidentaux sauront que c'est par un moustique, même si, chez nous, la maladie a disparu depuis longtemps. Posez la même question à un habitant de l'Afrique sub-saharienne -région la plus touchée- et il vous répondra peut-être que c'est à cause du soleil. L'ignorance et la pauvreté sont inextricablement liés. C'est pourquoi, pour enrayer la progression des endémies dans les pays en voie de développement, il faut commencer par éduquer les populations locales.

Traditionnellement, la prévention de la malaria tourne autour des deux acteurs: soit on essaie de tuer le moustique, soit on protège l'homme (moustiquaires traitées aux insecticides). Mais ces programmes ont démontré leurs limites : la résistance des moustiques aux insecticides s'accroît, tout comme la résistance du parasite aux antibiotiques. Le coût des méthodes de contrôle pousse à voir le problème différemment et, à ce titre, la malaria ne constitue qu'un exemple. D'autres problèmes de santé publique (maladies résultant de la pollution, virus du Nil, dengue…) pourraient bénéficier d'une façon plus globale de voir les programmes de luttes contre les maladies.

C'est qu'en plus du moustique et du malade, il y a d'autres acteurs en présence: les familles, l'école, l'économie, la politique, l'environnement. Tous ces acteurs forment, avec le moustique vecteur de la malaria et sa victime, un large système d'interactions. "C'est en analysant toutes ces interactions que des solutions à long terme peuvent être envisagées", souligne Clifford Mutero, un chercheur travaillant sur la malaria au Kenya. Voilà pourquoi les équipes de recherche partageant cette vision globale de la santé sont, aujourd'hui, extrêmement métissées: médecins, anthropologues, épidémiologistes, vétérinaires et biologistes doivent se serrer les coudes afin de mettre au point des programmes de prévention efficaces.

Ce travail multidisciplinaire représente-t-il l'avenir de la lutte contre les maladies? Réunis à l'UQAM du 18 au 23 mai, dans le cadre d'un "Forum international sur les approches écosystèmes et santé humaine",150 chercheurs d'une trentaine de pays, des décideurs et des représentants de la société civile venus de différents continents, ont échangé leurs expériences et présenté les résultats d'études menées dans cette optique appelée écosystémique.

"C'est le premier événement de cette ampleur et c'est la première fois que des équipes du Nord et du Sud se rencontrent pour discuter de leurs travaux", souligne Renaud De Plaen, administrateur de programme principal au CRDI (Centre de recherche en développement international) et co-organisateur du forum. "Les objectifs du forum sont avant tout de faire le point des résultats, de définir les défis des interventions communautaires et de développer une vision commune, précise-t-il. "Nous espérons évidemment qu'il débouche sur des prises de décisions, mais ce n'est pas le but premier".

Mélina Darcam

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