L'événement de la semaine


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 13 juin 2003



 

Solution au problème de l'eau

(ASP) - Comment couvrir les besoins en eau de la planète alors qu’un cinquième de la population mondiale est actuellement privé d'eau potable, que chaque année, 12 millions d'êtres humains meurent de soif, et qu'une usine de traitement des eaux usées est hors de prix pour la majorité des communautés? Une usine préfabriquée, peut-être.

Peu encombrante, facilement transportable et simple à utiliser, l’usine préfabriquée de traitement d’eau potable est entièrement automatisée, si bien qu’elle ne nécessite ni infrastructure particulière, ni main-d’oeuvre spécialisée. Elle est opérationnelle en quelques heures et fonctionne avec peu ou pas d’électricité, pouvant être alimentée avec des panneaux solaires. Moins chère qu’une usine de traitement classique, son prix se situe entre 35 et 40 000 dollars.

Et ce type d'usine est en passe de devenir un marché au Québec puisque deux entreprises, Dagua et Aquasolution, la commercialisent depuis déjà quelques années. Une de ces usines se trouve à Kulivik, dans le grand nord québécois: elle alimente un village de 500 personnes depuis deux ans. D’autres ont été envoyées au Salvador, au Honduras et au Guatemala, en Amérique centrale, en 1998, pour répondre aux besoins de villages victimes de l’ouragan Mitch. " Une Salvadorienne a développé un petit commerce à l’endroit où se trouve l’usine et où les gens viennent s’approvisionner. Cela fait tourner l’économie ", croit Stéphan Ferrero de l’entreprise Aquasolution.

Les usines préfabriquées de la compagnie Dagua, basée à Granby, peuvent subvenir aux besoins en eau potable de communautés de moins de 3500 habitants. Celles d’Aquasolution, basée à Joliette, permettent d’approvisionner quelque 2000 personnes.

L’usine de Dagua filtre l’eau par un procédé dit d’ozonation. " L'ozone (O3) cherche naturellement à réagir avec tout élément qui se trouve dans son environnement immédiat, que ce soit un virus, une bactérie ou autre. C’est pourquoi, lorsque l'on mélange l'ozone à l'eau et qu'il rencontre un virus par exemple, son troisième atome se libère et entre en réaction avec la particule, qui est alors détruite. Et l'ozone redevient de l'oxygène (O2) ", explique l’ingénieur de Dagua, Pierre Lahaye. Chez Aquasolution, l’usine désinfecte l’eau avec du chlore et des rayons ultraviolets.

Ces usines en kit pourraient devenir un moyen d'aider la communauté internationale à atteindre ses objectifs, qui sont, d'ici 2015, de réduire de moitié la proportion de personnes dépourvues d'accès à l’eau potable.

Aurélie Deléglise

Retour au sommaire des nouvelles québécoises


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

Sommaire des nouvelles québécoises


En manchette cette semaine

Les capsules de la semaine


LE KIOSQUE de la recherche au Québec
Les communiqués de presse, dans tous les champs du savoir!




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site