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Le 8 juillet 2003



 

Comment lancer les véhicules à hydrogène

(ASP) - Le coup de foudre pour la voiture à hydrogène est contagieux, à tel point que les chercheurs scientifiques et les fabricants d'automobiles sont déterminés à aller de l'avant. Mais pour que ce véhicule non-polluant devienne réalité, il faudra... des stations-services à l'hydrogène.

C'est ce qu'est venu dire le physicien Tapan K.Bose, de l'Université du Québec à Trois-Rivières, en présentant en juin les résultats préliminaires de ses travaux sur la pile à hydrogène, lors d'une conférence à Niagara-on-the-Lake, en Ontario. Tapan Bose est chef de file d'un groupe travaillant sur l'infrastructure de la voiture à hydrogène, à l'intérieur du Réseau AUTO21, réseau de plusieurs centres d'excellence spécialisés dans la recherche sur le développement technologique de l'automobile.

"Avant que des véhicules à piles à combustible ne puissent être utilisés par la majorité de la population, il va falloir mettre en place un réseau de soutien", a-t-il souligné. Ce qui est plus vite dit que fait: la mise au point d'une infrastructure à grande échelle pour les piles à combustible se heurte à deux contraintes, l'argent et le stockage du carburant. Selon le professeur Jacques Goyette, de l'Institut de recherche sur l'hydrogène à l'Université du Québec à Trois-Rivières, il n'existe toujours pas de méthode efficace pour stocker l'hydrogène. La compression du gaz reste très onéreuse.

Pour des raisons économiques, les premières stations-services à hydrogène seront donc moins nombreuses et plus espacées, quoique pas nécessairement hors des villes. Pour des raisons sécuritaires aussi: les risques d'inflammation sont plus grands. Les conducteurs n'auront donc pas le choix de changer leurs habitudes de ravitaillement. D'autant plus que les piles actuelles n'ont qu'une autonomie de 150 km (sur les 500 km visés); les timides premiers propriétaires risquent de faire le plein plus souvent et… plus loin.

D'où l'inéluctable question: qui va se lancer le premier et ainsi financer le développement de ce réseau?

Alors que la plupart des fabricants de pièces d'automobile travaillent actuellement sur leurs piles à combustible, le professeur Goyette pense que c'est le gouvernement qui va prendre l'initiative des prototypes de véhicules non-polluants, tels que des autobus à hydrogène, ou les véhicules de Postes Canada. Comme l'entretien de ces véhicules se fait toujours au même endroit, les premières stations-services à hydrogène pourraient plus facilement y voir le jour...

Ce texte a été mis enligne le 8 juillet, et modifié le 29 juillet 2003.

Laurent Couquiaud

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