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Le 5 septembre 2001




Construire un prototype sur l'écran

(ASP) - Combien faudra-t-il réaliser de "brouillons" avant de concevoir l'automobile de vos rêves ? De moins en moins, à en croire les différents intervenants de la "vitrine technologique sur le prototypage virtuel" qui s'est tenue à la mi-août à Montréal.

Organisé par le CERCA (Centre de recherche en calcul appliqué), cet événement, le premier du genre au Québec, a réuni une centaine de participants. Des chercheurs, des étudiants et des industriels québécois ainsi que des invités américains et australiens ont pu échanger sur le prototypage virtuel (ou design par simulation). "L'objectif de ces journées est double: démontrer le potentiel, le futur et la maturité de ces technologies et présenter les enjeux économiques et les défis techniques qu'elles représentent pour l'industrie québécoise", déclarait Jean-Yves Trépanier, professeur au département de génie mécanique de l'Ecole polytechnique de Montréal, à l'ouverture de la réunion.

Mais en quoi consistent au juste ces nouvelles technologies? Le prototypage virtuel, c'est l'utilisation de l'ordinateur dans la conception de produits. Au lieu de créer de véritables prototypes, on réalise des simulations informatiques en trois dimensions, explique, en substance, Jean-Yves Trépanier. Les avantages sont nombreux: c'est plus rapide, on peut répéter les simulations autant de fois qu'on le désire, identifier des problèmes très tôt dans le processus de conception, obtenir des informations plus fines et diminuer les coûts de production. Ce dernier point est cependant à relativiser car les coûts associés aux logiciels et à la formation des personnes restent encore très élevés. De plus, même si les prototypes virtuels permettent de réduire très considérablement le nombre de prototypes physiques, ils sont encore loin de les avoir complétement remplacés.

Les industries aéronautique et automobile ont d'ores et déjà intégré ces nouvelles techniques dans le cycle de développement de leurs produits. Des avions virtuels évoluant dans des souffleries numériques suppléent, par exemple, aux modèles réduits testés dans des souffleries réelles. Mais cette révolution touche bien d'autres secteurs. "On recherche des ingénieurs au fait du prototypage virtuel pour étudier le design des balles et bâtons de golf, des marteaux ou des laveuses", affirme M. Trépanier.

Le marché est en pleine évolution. Les logiciels commerciaux de prototypage se multiplient. Les grandes entreprises québécoises les utilisent déjà mais les PME affichent un retard important. Ces dernières restent prudentes et hésitent à investir dans la formation d'ingénieurs qui, une fois qualifiés, sont souvent tentés de rejoindre des plus grosses structures. Le bilan établi par M. Trépanier sur la vitrine technologique est à l'image de ce constat. "Ces deux jours se sont bien passés. Les échos sont bons. Nous avons eu une bonne représentation de l'industrie aérospatiale québécoise en particulier mais une représentation trop faible des PME. Il faudra cibler davantage ce public pour une prochaine vitrine". L'expérience devrait donc être répétée l'année prochaine.

Anne-Camille Bouillié

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