Vermont, Canada
(ASP) - Les études canadiennes ont
la cote cette année à l'Université
du Vermont. Pas moins de six cours en histoire, géographie
et littérature du Canada ont démarré
avec cette nouvelle session universitaire. Un changement
radical par rapport au printemps dernier, alors que le
nombre de cours était de
zéro.
Il fut en effet un temps où il était
normal de parler Canada dans cette université située
à Burlington, à moins de 100 kilomètres
de la frontière du Québec: le programme
d'études canadiennes, vieux de 38 ans, qui couvrait
des champs aussi variés que les arts ou l'économie,
a longtemps été considéré
comme le meilleur du pays -là encore, géographie
oblige. Mais au cours de la dernière décennie,
personne n'a semblé se préoccuper des départs
et des mises à la retraite, jusqu'à ce qu'on
se retrouve, le printemps dernier, au pied du mur.
Ces cours ne s'adressent pas nécessairement
à des étudiants désireux d'obtenir
un baccalauréat ou même une majeure en études
canadiennes -eux aussi se sont raréfiés-
mais ont toujours eu pour vocation de servir de cours
complémentaires, par exemple pour des gens en administration,
en sciences de l'environnement ou en santé.
George Szulner, professeur de science politique
et "expert du Canada" à l'Université du
Massachusetts à Amherst, est l'un des artisans
de cette renaissance, lui qui est récemment venu
à l'Université du Vermont pour évaluer
le programme d'études canadiennes pour le compte
du gouvernement fédéral.
Et puis, faisait remarquer récemment
le Burlington Free Press, cela permet au Vermont
d'offrir un peu d'études "internationales"...
Pascal Lapointe