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Le 23 septembre 2003



 

XIIe Congrès forestier mondial
Le potentiel méconnu des forêts secondaires

(ASP) - Les forêts appelées secondaires sont perçues, à tort, comme des terres de qualité inférieure impropres à l’agriculture et à la régénération. Il en ressort qu'elles reçoivent peu d'aide des organisations internationales et des scientifiques, alors que les communautés qui vivent à proximité pourraient grandement profiter de cette ressource.

Que sont vraiment ces forêts secondaires? Il existe autant de définitions que de réalités d'un continent à l'autre. Ce sont entre autres les forêts qui subsistent après le passage des bulldozers. Des ateliers régionaux tenus depuis 1997 à Pucallpa au Pérou, Samarinda en Indonésie et Nairobi au Kenya, ont néanmoins permis d’évaluer leur état, leur importance pour les communautés et les perspectives d’avenir.

Car ces forêts sont en croissance importante. Des experts de diverses organisations internationales souhaitent que le Congrès forestier mondial, actuellement en cours à Québec, leur accorde toute son attention, afin que les communautés qui en vivent puissent recevoir l’aide technique et financière nécessaire à leur conservation et leur mise en valeur. 

" Ces forêts font vivre de milliers de petits fermiers. Elles leur procurent des services vitaux comme la régulation les nappes aquifères. Ces forêts sont sources de revenus indispensables, " a rappelé Mirjam Kuzee, responsable du département de la forêt à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, connue sous le sigle anglais FAO.

" Les paysans ont besoin d’aide pour identifier les stratégies d’aménagement et de production ainsi que de mise en marché des produits qu’ils en tirent", constate Cesar Sabogal, du Centre de recherche internationale en foresterie (CIFOR). " Il faut définir des critères pour qu’un équilibre s’installe entre leur conservation, leur régénération et leur mise en valeur à travers la production agricole, " complète Eva Muller, de l’Organisation internationale des bois tropicaux (ITTO). Sans une analyse éclairée du potentiel de ces forêts, tant par les paysans, les organisations non-gouvernementales que les institutions, Mme Muller estime que ces forêts sont souvent transformées en plantation intensive aux mains des multinationales, ce qui contribue à la dégradation du milieu originel. " Comment alors penser retourner les terres aux paysans pour combattre leur pauvreté? "

Par exemple, au Kenya, il a été démontré qu’une gestion durable des forêts secondaires rapporte six fois plus de revenus aux paysans que la culture du tabac ou du maïs. " Il est clair dans l’esprit des paysans que la plantation d’arbres fruitiers fait partie de la mise en valeur d’une forêt secondaire," soutient Martine Ngobo du Cameroun.

Des membres de la FAO, du CIFOR, de l’IUCN et de l’ITTO entendent soumettre un plan d’action en six points sur le développement des forêts secondaires aux participants du XIIe Congrès forestier mondial pour qu’il soit inclus dans les priorités des six prochaines années.

Denise Proulx

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