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Le 11 octobre 2002




École flottante

(ASP) - La recherche scientifique sur le fleuve vient de se doter d'un joujou de taille: le Coriolis II, un navire équipé de manière ultra-moderne, qui a été baptisé à Rimouski ce vendredi.

Acheté à la Garde côtière canadienne pour 2,1 millions $, il se devait de répondre à des besoins précis. Le bâtiment devait mesurer 50 mètres pour naviguer en haute mer, être âgé de moins de 10 ans, accueillir un équipage de 25 personnes, posséder des espaces pour les laboratoires et une plate-forme arrière pour le " travail de terrain ". Pas moins de 10 millions $ ont été nécessaires pour les transformations.

C'est qu'il y a longtemps que les chercheurs québécois en océanographie se plaignent d'un manque d'équipement. Jusqu'ici, les chercheurs étaient dépendants des navires du ministère canadien des Pêches et Océans, la priorité de ceux-ci allait à la surveillance maritime. Ils pouvaient aussi utiliser un bateau de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), le Alcide C. Horth, mais son âge, sa petitesse (27 mètres), son manque d’autonomie et son équipement plus rudimentaire, en limitaient l’utilisation. C'est un consortium de quatre universités (Laval, Mc Gill, UQAM et UQAR) qui s’est formé pour acheter le Coriolis II, avec l'aide de subventions du Ministère de l’éducation du Québec et de la Fondation canadienne pour l’investissement.

Une autre institution d’enseignement est associée au projet: l’Institut maritime du Québec. Associée au Cégep de Rimouski, cette école forme les capitaines et les navigateurs du Saint-Laurent. Les professeurs et les élèves seront responsables des manœuvres, mais aussi de l’administration du navire, par l’intermédiaire d’une corporation appelée Reformar.

Les équipements de haute technologie (d'une valeur d'environ 1 million $) permettront à des chercheurs en biologie ou en physique de réaliser des études approfondies dans le St-Laurent et le Saguenay. "Le bateau sera équipé d’un système de positionnement automatique. Il pourra donc atteindre et se maintenir par lui-même sur une position géographique précise", explique Bruno Zakardjian, qui étudie les courants marins. Le navire possède aussi une station météo, des sonars et des appareils plus exotiques (courantomètre acoustique, échosondeur, thermosalinographe…). "Ce bateau donnera aux universités québécoises un rayonnement international, souligne Serge Demers de l’UQAR, et il permettra d’attirer quelques chercheurs étrangers avec leurs expertises".

Le Coriolis II servira aux universités québécoises de 7 à 8 mois par année. Le navire n’étant pas un brise-glace, on espère pouvoir le louer pendant les mois d’hiver. " Certaines universités de la côte est américaine pourraient être intéressées ", selon Viateur Lavoie, un administrateur de l’UQAR, mais le consortium n’est pas fermé à l’idée de le louer à des entreprises privées. Le navire-école est donc promis à beaucoup de voyage, ce qui ne sera pas pour déplaire aux élèves de l'Institut maritime!

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