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Le 12 novembre 2001




Vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade

(ASP) - Le constat est désespérant mais, somme toute, pas si surprenant. Plus un bébé naît dans une famille pauvre, plus il risque d'avoir des problèmes de santé et des retards de croissance.

Depuis 1997, plus de 2200 bébés québécois ont été suivis une fois par an à partir de l'âge de 5 mois. Puisqu'on veut les suivre tous jusqu'à l'âge de cinq ans, les données ne seront donc complètes qu'en 2002 mais, déjà, des résultats préliminaires donnent le frisson. "A titre d'exemple, 18% des enfants de cinq mois issus de familles défavorisées ont déjà passé une nuit entière à l'hôpital, comparativement à 9% de ceux de familles plus riches", a déclaré à La Presse Ginette Paquet, de l'Institut national de santé publique du Québec.

"Qu'ils soient nés à terme ou prématurément, avec un bon poids ou un poids insuffisant, les bébés [nés dans des familles] qui manquent d'argent courent plus de risques d'avoir des problèmes de santé", a renchéri dans Le Devoir l'une des auteures, Louise Séguin, chercheure au Groupe de recherche interdisciplinaire en santé (GRIS) de l'Université de Montréal. L'étude est menée par l'Institut de la statistique du Québec.

Même le fait que la mère fume semble avoir un impact moins grand sur la santé de son enfant que ses revenus.

On estime que 28% des bébés naissent dans la pauvreté. Plus précisément, 12% de ces enfants vivent dans des familles se situant entre 60 et 99% du seuil de pauvreté, tel que défini par Statistique Canada (soit de 22 000 à 32 000$, selon les régions), et 16% vivent dans "l'extrême pauvreté", soit avec moins de 60% de ces revenus.

Asthme, allergies, problèmes gastro-intestinaux, poids insuffisant: partout, le niveau de revenus -et non la scolarisation de la mère, comme on le croit souvent- détermine si le bébé sera plus ou moins "à risque".

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