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Le 20 novembre 2001




De l'amour, de la science... et des zestes d'humains

(ASP) - Réunissez trois chercheurs chevronnés d'environ 50 ans et une quarantaine de jeunes de 18 à 25 ans en quête de vérité absolue, et obtenez un pétard mouillé. Ce fut un peu l’effet rendu à l’atelier sur "L’amour : la technologie peut-elle rattraper nos fantasmes?", qui avait lieu dans le cadre du forum international Science et Société au cégep de Limoilou à Charlesbourg, du 2 au 4 novembre.

"La science n’a rien à voir avec l’amour", affirme Michel Cabanac, médecin qui s’intéresse à la prise de décision dans la recherche du plaisir. Pour André Holley, neurophysiologue de l’odorat, le désir se définit par une motivation sexuelle, un certain état du système nerveux central, en l’occurrence modulé par l’action des fameuses phéromones. Pour Josée Lafond, directrice du département de sexologie à l’UQAM, "le fantasme fait partie de l’imagerie mentale propre à chacun".

Amour, plaisir, désir, sexe, fantasme... Autant de mots qui, selon les experts, auraient dû être matière à des ateliers différents.

L’amour, par exemple, n’est que purement humain, et difficile à évaluer de manière scientifique. Il y a certes des équivalences animales, comme l’attachement d’un être pour un autre, mais ces équivalences ne suffisent pas pour les chercheurs. On peut aussi agir sur le cerveau, par exemple pour compenser un chagrin d’amour, en modulant chimiquement la substance qui agit dans notre matière grise au moment d’une dépression. Reste tout de même que les molécules de l’amour ne sont pas l’amour, précise encore une fois Michel Cabanac.

Et la technologie dans tout ça? Sur quoi peut-elle avoir de l’effet ? Sur l’amour, rien du tout. Tout au plus peut-elle aider la recherche scientifique en permettant d'observer les régions cérébrales en action lors des actes sexuels. Sur les fantasmes? Josée Lafond affirme que c’est justement la technologie qui la crée et l’alimente, via internet, et le chat, par exemple. Sur l'acte sexuel enfin, comme en témoigne le Viagra. Mais l'association entre désir, fantasme et acte sexuel, le Viagra n'y peut rien.

Les inquiétudes de la jeunesse, elles, sont d'un tout autre ordre. S’en va-t-on vers le célibat, la polygamie? La pédophilie est-elle explicable par un manque physiologique? L’amour est-il porté à disparaître au profit de la sexualité ?

Alors que les jeunes s’interrogent sur comment mieux vivre, les scientifiques semblent porter un grand respect pour l’amour avec un grand A. De peur de le déshumaniser?

Anne Nabet

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