L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 28 novembre 2001




Les meilleurs du Québec

(ASP) - Il s'est enfui d'un pays, la Tchécoslovaquie, et est devenu aujourd'hui la fierté d'un autre. Pavel Hamet, directeur de la recherche au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal, a décroché la semaine dernière le Prix du Québec dans le domaine des sciences biomédicales.

Cette récompense, le prix Wilder-Penfield, est remise chaque année dans le cadre de la cérémonie des Prix du Québec, qui honore des gens des milieux de la culture et de la science. Wilder Penfield (1891-1976) fut l'un des plus éminents chirurgiens et neurologues du XXe siècle, fondateur de l'Institut de neurologie de Montréal. Pavel Hamet a marché dans ses pas en devenant une autorité mondiale dans la recherche sur l'hypertension, en plus de fouiller la génétique dans une perspective de médecine préventive.

Médecin, chercheur, administrateur, enseignant, père de quatre enfants, Pavel Hamet est né en Tchécoslovaquie, qu'il a quittée en 1967 pour s'installer à Montréal. Très tôt, il s'intéresse à l'hypertension, et en particulier aux mécanismes biologiques qui la déterminent.

Un autre éminent chercheur a eu droit aux honneurs: l'historien Marcel Trudel, récompensé par le prix Léon-Gérin, le Prix du Québec dans le domaine des sciences humaines. Auteur d'une énorme Histoire de la Nouvelle-France, à laquelle il a consacré plus de 35 ans (les 10 tomes, écrits entre 1963 et 1999, couvrent la période 1524-1764), il continue, encore aujourd'hui, à l'âge de 84 ans, d'écrire et de donner des conférences. Il fut en 1947 le premier professeur d'histoire de l'Université Laval.

Par ailleurs, le prix du Québec dans le domaine de la création ou du développement d'établissements de recherche ou pour la promotion de la recherche, le prix Armand-Frappier, est allé cette année à Emil Skamene, une sommité des maladies infectieuses. Né en Pologne, ayant grandi en Tchécoslovaquie comme Pavel Hamet, Emil Skamene s'est installé à Boston en 1968, pour deux ans, le temps d'y terminer ses études, avant de s'établir à Montréal. Pendant les 20 années suivantes, alors que plusieurs planchaient sur les antibiotiques comme moyens de résistance aux maladies, le Dr Skamene cherchait à comprendre comment le système immunitaire pouvait, lui, développer ses propres défenses. De cette voie jusqu'à la recherche des gènes liés à la résistance aux maladies, il n'y avait qu'un pas. En 1988, il fonde à l'Université McGill le Centre d'étude sur la résistance de l'hôte.

Assez étonnamment, le gagnant du prix du Québec dans le domaine des sciences et du génie, le prix Marie-Victorin, a lui aussi un pied dans le secteur de la santé. Robert Emery Prud'homme scrute les polymères depuis près de 30 ans, ou plus exactement le comportement de certains polymères: les molécules géantes qui composent les matières plastiques et les caoutchoucs. En s'interrogeant sur leurs propriétés, et les façons dont ces molécules interagissent, il en est venu à produire des recherches qui ont eu des applications pratiques: entre autres, la création, pour les médecins, de points de suture résorbables. Pionnier dans la recherche sur ces macromolécules, ce professeur de l'Université Laval a également produit des recherches avec des industries de bien d'autres secteurs, comme Alcan, Goodyear et IBM. Depuis 1986, il est à la tête du Centre de recherche en sciences et ingénierie des macromolécules, le plus important centre de recherche sur les polymères au Canada et un des principaux en Amérique du Nord.

Enfin, le domaine industriel n'a justement pas été oublié, puisque le prix du Québec pour la recherche et le développement dans l'industrie, le prix Lionel-Boulet, a été remis à Morrel P. Bachynski. Fondateur en 1977 de la compagnie MPB Technologies, qu'il dirige toujours, on lui doit des innovations dans les technologies spatiales, un secteur dont l'essor, au Québec, est lié en partie à ce chercheur. Sa compagnie, qui compte 250 employés, fut entre autres le principal fournisseur du programme Tokamak de recherche sur la fusion nucléaire. Elle a commercialisé différents types de lasers destinés à la recherche, à la médecine ou à l'industrie de l'optique.

Retour au sommaire des nouvelles québécoises


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

Sommaire des nouvelles québécoises


Vous vous intéressez au cinéma scientifique? Voyez notre
KIOSQUE CINEMA


En manchette cette semaine

Les capsules de la semaine


LE KIOSQUE de la recherche au Québec
Les communiqués de presse, dans tous les champs du savoir!




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site