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Le 12 novembre 2002



Investir dans l'eau, mais pas à n'importe quel prix

(ASP) - Les entreprises veulent bien s'associer à l'État dans la gestion de l’eau douce... en autant que l'État assume tous les risques.

Il faut que les États adoptent des lois "qui aideront à clarifier le partage des responsabilités", a résumé Michel Camdessus, ancien dirigeant du Fonds monétaire international, aujourd'hui chef du Panel mondial sur le financement de l’infrastructure dans le secteur de l’eau, qui prenait part récemment à la Conférence financière internationale de Montréal, laquelle s’intéressait cette année à la capitalisation dans le secteur de l’eau douce.

Dans le cas de l’eau douce, l’urgence est criante. Trois milliards d’individus n’ont pas de véritable accès à l’eau potable. Dans les pays industrialisés comme chez ceux en développement, il se perd quotidiennement des millions de litres d’eau potable à travers des infrastructures désuètes ou carrément fissurées. Le plan des Nations Unies adopté par à Johannesburg en septembre, fixe pour objectif de diminuer de moitié, d'ici 2015, le nombre d’individus privés d’eau. Les besoins d’investissements sont évalués à 180 milliards de dollars par année.

Le secteur de l’eau douce possède donc d’excellentes raisons d’attirer les investisseurs. Mais s’ils sont disposés à faire leur part, ce n'est pas à n’importe quel prix. "Il nous faut des programmes de risques limités, des garanties bancaires avec les gouvernements qui ont la responsabilité de fixer les tarifs", soutient Denise Léonard, directrice à la division de la privatisation de la firme SFI. "Nous sommes des entreprises à but lucratif", rappelle Bruno Méjean, premier vice-président, Structures financières de la firme Nord/LB. "Il faut que l’État cède une partie de sa souveraineté pour aller chercher les sommes d’argent dont elle a besoin dans le secteur privé", complète Bill Streeter, directeur général de la financière américaine Fitch Ratings.

Et là où de nombreuses et coûteuses recherches sont nécessaires pour le développement de nouvelles technologies, comme dans le cas de la désalinité de l’eau, les gouvernements sont appelés à garantir les crédits et le bon fonctionnement de la structure de financement avec les secteurs privés. Andrew Kingman, chef de la direction financière de Poseidon Resources, a placé le seuil du retour sur l’investissement de la part des marchés de placement à 15 à 20 %.

Marchandisation de l'eau jusqu'au bout: Olivier Orsini, de Vivendi Environnement, souhaite même l’arrivée d’entreprises concurrentes. Cette concurrence aiderait à son avis à faire apparaître, surtout en Amérique du Nord, le véritable coût de l’eau douce. " Que le service soit offert par le secteur public ou par le secteur privé, il doit être mené par des critères de performance. Ça permet de faire payer à chacun un prix juste en fonction de son utilisation ", argumente-t-il.

Denise Proulx

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