Percée pour les transplantations
(ASP) - Une transplantation de moelle osseuse
est chose bien délicate. La possibilité
d'un rejet plane toujours sur la tête du patient,
et cette possibilité fait d'autant plus peur qu'elle
est responsable d'un taux de mortalité effarant:
entre 20 et 40%.
Une filiale de la firme québécoise
Thératechnologies vient d'annoncer des résultats
encourageants: un traitement expérimental réalisé
en Caroline du Nord sur des souris permettrait d'éliminer,
ou à tout le moins atténuer, la réaction
du système immunitaire du patient -cette violente
réaction qui est à l'origine du rejet lors
des transplantations.
Les transplantations de moelle osseuse,
évaluées à quelque 16 000 par an,
sont notamment nécessaires chez les gens qui ont
reçu des traitements de chimiothérapie ou
de radiothérapie à la suite d'un cancer.
Après cette expérience sur
des souris, les études sur les humains devraient
commencer en 2002, a annoncé Luc Villeneuve, le
vice-président de la filiale en question, Celmed
Biosciences. Il s'agira d'une étude de deux ans
et demi portant sur 5 à 15 patients.