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Le 4 décembre 2002



Quand les gens d'affaires s'intéressent à l'enseignement

(ASP) - Ce n'est plus un secret pour personne, l'industrie s'implique de plus en plus dans le système scolaire. À travers de discrètes commandites jadis, puis des interventions ciblées aujourd'hui, dans tel et tel programme universitaire, au risque de se faire accuser de détourner l'enseignement à ses propres fins.

Le confondateur de la compagnie Systèmes électroniques Matrox, lui-même ingénieur, Lorne Trottier, avait donc un prétexte en or pour promouvoir sa vision de "L'enseignement des sciences dans l'économie actuelle", dans le cadre d'une conférence matinale tenue récemment: l'étude du Conseil de la science et de la technologie, déposée quelques jours plus tôt, qui soulignait les nombreuses lacunes du citoyen québécois en matière de culture scientifique.

Organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, cette conférence, s'adressant surtout aux gens d'affaires, avait pour but d'insister sur "l'importance fondamentale", dans la société actuelle, "d'améliorer la qualité de l'enseignement des sciences". Et dans la vision d'un Lorne Trottier, l'amélioration de l'enseignement des sciences passe inévitablement par une implication plus grande du secteur privé.

C'est déjà commencé: un projet appelé le Plan 2Ti, entré en vigueur en 1999 et visant à doubler en six ans le nombre de diplômés en technologies de l'information, est chapeauté par Montréal TechnoVision, un regroupement de gens d'affaires. En réalité toutefois, la plus grande partie des sous proviennent du ministère de l'Éducation, qui a rapidement créé un comité conjoint industrie-éducation.

Mais, autant du côté public que du côté privé, on s'interroge sur les chantiers à entreprendre. La présence trop voyante de l'industrie irrite généralement le milieu universitaire (y compris les associations étudiantes), et les programmes qui ne sont pas suffisamment pratico-pratiques irritent souvent le monde des affaires. Comment l'industrie peut-elle concrètement améliorer l'éducation, a-t-on ainsi demandé au conférencier ce matin-là. Celui-ci n'a pu répondre que par un exemple très local: une initiative de l'Ouest de Montréal, appelée "Science Day", destinée aux professeurs, qui vise à les rendre plus conscients de l'importance de la science dans l'économie locale.

Un des spectateurs, Patrick Beaudin, directeur de la Société pour la promotion de la science et de la technologie, a été le seul à y aller d'une suggestion concrète: une étude du MEQ, a-t-il souligné, a récemment révélé que les ouvrages scientifiques dans les bibliothèques scolaires sont âgés en moyenne de 17 ans (!). Et à la Grande bibliothèque actuellement en chantier, "le livre de science est un domaine mineur". Si l'industrie se cherche à ce point des chantiers, des lieux où ses investissements seraient les bienvenus, "l'information scientifique et technique en est un".

Pascal Lapointe

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