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Le 5 décembre 2005



Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques
Montréal et Québec, quelles actions?

(Agence Science-Presse) - Pendant que 156 villes américaines s'engagent à faire leur part pour une planète plus propre, Montréal et Québec peuvent-elles servir de modèle? Leurs Plans de réduction des gaz à effet de serre (GES) annoncent des objectifs de réduction de plus de 20 % d’ici 2012. Mais les moyens mis en place permettent d'en douter.

Ainsi, à Montréal, la réduction des GES passera par la police qui sera autorisée à remettre une contravention à tout automobiliste ou commerçant qui laissera rouler son véhicule au ralenti plus de trois minutes, tandis que les chauffeurs d’autobus au diesel immobilisés auront droit à cinq minutes par heure. Or, la Ville de Montréal n’a jamais appliqué le précédent règlement, qui interdisait de laisser un véhicule en marche plus de quatre minutes à moins de 60 mètres de la prise d’air d’un édifice.

En complément à cet article, lisez aussi:

Les villes contre les gaz à effet de serre

Le Plan stratégique de développement durable de la collectivité de Montréal s’est donné pour priorité l’amélioration de la qualité de l’air et la réduction des gaz à effet de serre. " Si nous voulons vraiment entreprendre des actions sérieuses, c’est un travail politique régional qui doit être fait entre Montréal et la grande région, incluant des objectifs qui toucheront les industries, les commerces et les particuliers", croit André Porlier, responsable du dossier transport au Conseil régional de l’environnement de Montréal.

Cet organisme environnemental estime que la Ville défend une position cohérente en s’opposant au prolongement de l’autoroute 25 et en réclamant plus de transport en commun pour l’Est de l’île. Il est toutefois essentiel que la Ville aille au bout de sa logique, plaide André Porlier, et qu’elle ne réduise pas les heures de service ni n’impose de hausses de tarifs aux usagers du transport en commun. "  Si elle est prête à investir pour éliminer les nids-de-poule, elle doit aussi combler le déficit de la Société de transport en commun.".

À Québec, en juin 2004, un plan de réduction des gaz à effet de serre avait établi un objectif de 22,3 % par rapport à 2002, pour l’année 2010. Le plan prévoit des actions sur l’incinération et les lieux d’enfouissement, le transport en commun, les bâtiments et le mobilier urbain, en plus d'une campagne de sensibilisation auprès de la population. La ville a reçu un Prix Phénix de l’environnement 2005 pour la qualité de ce plan.

" C’est déjà un pas dans la bonne direction, mais pour être vraiment efficace, il va falloir que la Ville prenne le contrôle des nouveaux développements résidentiels. Comme en Allemagne, il faut développer les infrastructures en même temps que les nouveaux quartiers. Cela permettrait d’orienter les choix", estime Alexandre Turgeon, du Conseil régional de l’environnement de la Vieille Capitale.

À la suite des élections municipales du mois dernier, une ancienne militante écologiste de l’organisation Vivre en Ville, Ann Bourget, est devenue chef de l’opposition officielle.

Denise Proulx

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