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Souris transgéniques pour sidéens
MONTREAL - Pourquoi une personne séropositive peut-elle
mourir en deux mois, tandis qu'une autre peut survivre 15 ans?
Ce mystère de plus en plus obsédant, un chercheur
de l'Université de Montréal prétend l'avoir
résolu.
"Notre découverte a permis d'identifier le gène
responsable de cette virulence grâce à une lignée
de souris transgéniques", explique Paul Jolicoeur,
de l'Institut de recherches cliniques de Montréal, dans
la foulée d'un article qu'il vient de publier dans la
revue Cell.
Le chimpanzé est actuellement le seul animal utilisé
dans les laboratoires spécialisés dans la lutte
contre le sida. Le problème, c'est que "son"
virus du sida est légèrement différent du
nôtre. L'équipe du Dr Jolicoeur a donc "créé"
une lignée de souris auxquelles on a ajouté un
gène, de telle façon que "leur" sida
soit presque identique au nôtre. Il a fallu "essayer"
plusieurs gènes avant de trouver celui qui avait pour
conséquence un sida plus virulent. L'équivalent
de chercher une aiguille dans une botte de foin... génétique.
"Reproduire la maladie chez un animal de laboratoire
pour en étudier la progression est la meilleure façon
de faire avancer les connaissances, justifie Jolicoeur, en donnant
en exemple la poliomyélite, la malaria et le cancer.
(29 décembre 1998)
Vestiges de la première fortification
QUEBEC - Des archéologues ont annoncé avoir
découvert des vestiges de la première fortification
de la ville de Québec, datant de 1690. L'enceinte avait
été appelée à l'époque "redoute
du Bourreau", parce qu'occupée par ce personnage
peu populaire -la population préférait le voir
habiter à l'extérieur des murs. La redoute avait
été démolie vers 1745, alors qu'étaient
érigées les actuelles fortifications de Québec.
L'enceinte se trouvait dans le lieu historique du Parc-de-l'Artillerie,
et sa découverte s'insère dans un plus vaste projet
de restauration et de consolidation d'une partie des fortifications
de Québec.
(18 décembre 1998)
Pour une "révolution tranquille"
du transport
MONTREAL - Les Montréalais n'ont pas d'autre choix
que de lancer une "révolution tranquille du transport",
s'ils veulent avoir la moindre chance de réduire les émissions
de gaz à effet de serre. Pour José Prades, Richard
Loulou et Jean-Philippe Waaub, qui signent une étude imposante,
rien ne se fera sans un effort social majeur.
Un de leurs scénarios, par exemple, qui entraînerait
une réduction de 5% de ces émissions dans la région
métropolitaine, nécessiterait rien de moins que
la disparition des voitures à essence pour le transport
urbain d'ici 2020, au profit d'automobiles fonctionnant à
l'électricité ou à l'alcool, l'accroissement
de la part des transports en commun dans les déplacements
urbains de 16 à 26% d'ici 2010, et une tarification différentielle
de l'essence, portant son prix à 8 cents le litre de plus
en 2035, par rapport aux carburants moins polluants. Des changements
qui exigent de la part des autorités une stratégie
à long terme, ce qui n'est pas la moindre des tâches,
reconnaissent les chercheurs dans "Stratégies de
gestion des gaz à effet de serre - Le cas des transports
urbains", publié conjointement par l'UQAM et l'université
McGill.
(17 décembre 1998)
Beurre sans cholestérol?
QUEBEC - Un beurre "modifié", contenant moins
de cholestérol et d'acides gras, pourrait sortir des laboratoires
de l'Université Laval. Des chercheurs de la Faculté
des sciences de l'agriculture et de l'alimentation tentent en
effet de démontrer qu'il serait possible d'avoir un beurre
qui goûte le beurre, mais sans les effets indésirables
qui y sont associés.
Plus spécifiquement, le procédé qu'ont
mis au point Armand Boudreau, Joseph Arul et Paul Angers permet
de fabriquer du gras laitier modifié -permettant de diminuer
jusqu'à 90% le contenu en cholestérol, affirme-t-on-
qui pourrait, en théorie, servir à la fabrication
autant d'un beurre modifié que de produits tels que des
croissants, des biscuits, et même des chocolats. Ce procédé
fait actuellement l'objet d'une demande de brevet.
Une nouvelle qui pourrait réjouir les producteurs de
lait, à l'heure où les consommateurs sont de plus
en plus méfiants vis-à-vis des produits laitiers,
notamment avec l'association entre cholestérol et maladies
cardio-vasculaires.
(17 décembre)
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