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La science d'ici et d'ailleurs
est une production Agence Science-Presse
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Le bois manque de diplômés
PARTOUT - Le Québec connaît une pénurie de diplômés
et de stagiaires universitaires en génie du bois, selon le directeur
de ce programme à l'Université Laval. Son "baccalauréat
de type coopératif en génie du bois", unique dans l'Est
du Canada, ne formera cette année qu'une quinzaine de spécialistes
de la transformation des produits du bois, ce qui est insuffisant. Conséquence
heureuse, toutefois: le taux de placement pour les finissants est de 100%!
(25 février 1998)
Simuler la pluie
MONTRÉAL - Le Centre de recherche en calcul appliqué (CERCA)
va plancher sur la pluie: il vient de recevoir du Conseil de recherches
en sciences naturelles et en génie (CRSNG) une subvention de 500
000$ pour une recherche de trois ans visant à créer un meilleur
outil pour la prévision des crues. Un outil qui aurait été
drôlement apprécié lors des inondations du Saguenay,
en 1996... La recherche sera dirigée par Charles Lin, professeur
au département des sciences atmosphériques et océaniques
de l'Université McGill.
(17 février 1998)
Une galaxie qui a du poids
MONTREAL - Ceux qui s'intéressent à l'astronomie le savent
déjà: au cours des dernières années, le cas
de la "matière sombre" est devenu l'un des problèmes
les plus lancinants. Si elle existe, comment peut-on la détecter?
Et surtout, en quelle quantité existe-t-elle? Un astrophysicien de
l'Université de Montréal, Claude Carignan, conclut dans une
étude récente qu'une galaxie semblable à la nôtre
serait 12 fois plus massive qu'on ne le croyait jusqu'ici -ce qui ouvre
la porte à l'existence d'une quantité phénoménale
de cette "matière sombre" qui constituerait la "masse
manquante" de l'Univers. L'exploit de l'équipe de M. Carignan
est d'être parvenu à "peser" cette galaxie -située
à la bagatelle de 50 millions d'années-lumière- à
partir de la vitesse de 34 petites galaxies qui lui tournent autour.
(17 février 1998)
Préservez nos revenus
SHERBROOKE - Rendue en bonne partie célèbre par ce qu'on
a appelé le "régime coopératif", la Faculté
des sciences appliquées de l'Université de Sherbrooke, jadis
seule à jouer sur ce terrain, rencontre désormais une concurrence
de plus en plus féroce. "Tout le monde veut faire du coop dans
les facultés de génie du Québec", déclare
au journal Liaison Roger Goulet, doyen de la Faculté.
Aussi, le principal objectif de cette Faculté prend presque des
allures entrepreneuriales: "préserver au maximum nos revenus,
c'est-à-dire nos clientèles". Parmi les pistes suggérées,
on retrouve la réduction de huit mois des programmes de génie,
tout en maintenant le même nombre de crédits. Une réforme
qui, si elle était appliquée, aurait des implications profondes
sur les enseignements, les objectifs de la Faculté, et surtout, le
service des stages et du placement, coeur de ce fameux "régime
coopératif".
"A cause du régime coopératif, poursuit Roger Goulet,
notre baccalauréat dure huit mois de plus que la plupart des autres
programmes de génie au Québec. Comme maintenant, tout le monde
prétend offrir la formule coop, on peut difficilement se permettre
d'avoir un bacc beaucoup plus long que les autres."
(13 février 1998)
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