J’ai été surpris d’apprendre que les sciences n’ont pas la cote auprès des médias et du public en général. J’avais pourtant toujours eu l’impression que rien au monde n’est plus intéressant que les sciences. Je vais vous raconter un évènement qui avait jadis motivé mon attrait pour la santé animale.

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Les plus beaux moments de mon existence, dire vrai, l’ont été dans la nature. La biologie, les histoires d’hormones et de reproduction, l'aspect miraculeux du phénomène de la vie m'ont toujours beaucoup passionné. Bien que j'aie été un étudiant assez moyen au secondaire, trop dispersé dans mes activités para scolaires, je me suis inscrit au collège (CEGEP), à l’automne 1978, en sciences de la santé.

Mon plus grand rêve, c’était de devenir vétérinaire et vivre en ayant plaisir à soigner les animaux. Je n’avais que peu d’idées de ce qu’était le boulot d’un vet, mais je voulais, c'était clair, faire ce travail-là.

Je me souviens d'une expérience qui m'avait beaucoup motivé, j’avais 10 ans, nous étions à l'automne. J’étais en 6e année, lorsqu’un chat s’est mis à grimper dans les grillages protecteurs des fenêtres du rez-de-chaussée où on avait notre cours. Le chaton voulait entrer dans notre classe. Personne n’écoutait plus le cours, voyant le félin tenter de se faufiler dans le haut de la broche pour entrer. C’est à ce moment qu’il s’est pris la tête dans l’espace... puis se mit à paniquer en criant. Instantanément, je me suis levé. J'ai couru vers la porte, lorsque le prof m'a dit : vas-y Charles !

Je suis alors sorti en courant et j’ai grimpé dans le grillage, à six pieds dans les airs, pour, en écartant le métal avec mon poids, retirer lentement le chaton que j’ai ramené avec moi dans la classe. Je m'étais alors, en 1972, senti le vétérinaire du village de Delson pour la première fois.

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