Au cours de ses voyages, Dollard Brisson a ramassé les plus jolis cailloux et amassé des pierres en provenance d’un peu partout. Puis grâce aux conseils d’un tailleur de pierres qui requinquait la façade de son frère, il a appris à fendre une roche en deux, puis a commencé à les tailler, une à une, à les polir, les vernir et les exposer sur son mur. Puis sa passion a pris le dessus sur la pièce, puis sur l’étage pour finalement déborder même jusque dans le jardin. Le résultat de 20 ans de travail.
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Aujourd’hui, sa fille Thérèse et son mari Roméo Talbot ont pris la relève et depuis 2002, ils ont concrétisé son rêve : ouvrir un musée. La maison située dans le nord de l'Ontario, est ouverte aux visiteurs et les hôtes se font une joie d’en retracer l’historique. Les écoliers de 4eme année viennent d’ailleurs nombreux dans le cadre de leurs études en SVT, car plus de 200 espèces minérales différentes y sont représentées. Des roches communes, mais aussi des plus rares, comme un diamant du Zaïre, de l’argent, du lapis-lazuli d’Afghanistan, de la tanzanite, des perles de Chine, des calcites de toutes les couleurs et même des roches fluorescentes comme la willémite et calcite, de chez nous, qui devient orange et verte à la lumière ultraviolette.
Le projet familial ne cesse de s’agrandir, la visite est gratuite - ils n'en vivent pas - mais ils envisagent de construire un patio, d'autres allées et pleins d'autres plans. «Avec ma femme on n'arrête pas de chercher, on part souvent se promener dans les carrières et on ramène de nouvelles roches. On en a tellement, qu’on a de quoi faire jusqu’à la fin de notre vie!» Récemment, ils on rebâti la cabane du jardin « Je peux vous dire qu’il y a eu des pleurs et des grincements de dents pour faire tout ça, confie Roméo Talbot en riant, parce qu'on n'est pas des poseurs de pierres! »
