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On peut se demander si les agriculteurs y trouvent leur compte lorsqu’on découvre qu’ils sont contraints, par contrat, à ne pas récupérer les graines au terme de leurs récoltes, mais doivent s’approvisionner chaque année auprès des multinationales œuvrant dans le domaine de la transgénèse.

Monsanto, DuPont, Aventis et autres multinationales européennes ou américaines protègent bien leurs intérêts. Elles vont jusqu’à rendre visite à leurs clients pour vérifier que leurs champs sont exploités dans le respect de leurs règles. Ça sent la dictature à plein nez!

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Ceux qui prônent l’utilité des OGM disent que ceux-ci contribuent à nourrir les populations pauvres du Tiers-monde. Mais comment un fermier africain a-t-il les moyens d’acheter des semences et l’herbicide indispensable à la culture d’une plante transgénique sur une base annuelle? C’est pourtant ce qu’exigent les firmes de biotechnologie. Elles protègent leurs semences par brevets et exigent un engagement écrit des fermiers de respecter leurs conditions. Si les multinationales soutiennent qu'elles détiennent la clé pour régler la famine dans le monde, cette affirmation est réfutée par les opposants des OGM qui les accusent d'hypocrisie.

Aujourd’hui, l’enjeu est principalement économique et tant que l’innocuité n’aura pas été prouvée, tant que tous, multinationales, fermiers et consommateurs n’y auront pas trouvé leur compte, le sujet restera controversé et on peut s’attendre, en se basant sur l’expérience, à ce que le débat dure encore très longtemps.

Gladys G.

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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