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La radio ne sert pas qu’à écouter de la musique ou les bulletins de nouvelles. Elle sert également à entretenir des conversations à l’échelle planétaire.

On estime que plus d’un million de personnes s’adonnent à ce passe-temps dans le monde. Justement, l’équipe de radioamateurs du Club Station répétitrice de Laval était présente au Centre communautaire Le Sorbier le vendredi 8 mai dernier dans le cadre du 24 h de Science pour partager leur passion avec le public.

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«Avant les téléphones cellulaires, il y avait la radiocommunication. On peut s’en servir au chalet dans le bois pour parler à l’aide de walkie-talkie. Des organismes comme la Croix-Rouge peuvent aussi s’en servir lorsqu’il est temps d’intervenir d’urgence et que les autres systèmes de communications, comme le téléphone, ne fonctionnent plus après un tremblement de terre par exemple», explique Simon Burgy, connu aussi sous le nom de VE2BUR pour les radioamateurs.

Ondes, antennes et relais

Les radioamateurs arrivent à communiquer entre eux grâce aux ondes électromagnétiques transmises via des antennes directement de radio à radio ou bien retransmises à l’aide d’une station relais située sur terre ou sur un satellite.

Il est possible pour les amateurs de parler entre eux en utilisant les bandes de très hautes fréquences (VHF), d’ultra-hautes fréquences (UHF) ou les bandes d’ondes courtes (HF). En tout, 28 bandes de fréquences peuvent être utilisées par les radios amateurs.

Avant l’invention des micros et des haut-parleurs pour faire circuler nos voix sur les ondes, les premiers messages radio étaient transmis en Morse, une compétence devenue aujourd’hui facultative lorsque vient le temps de se qualifier pour devenir radioamateur.

En effet, même si tout le monde peut devenir radioamateur s’il le désire, il est obligatoire de subir une formation et de se soumettre à un examen sur les règlements des radiocommunications et sur l’électronique auprès d’Industrie Canada. Être radioamateur implique de se comporter de façon responsable sur les ondes, surtout en évitant de créer de l’interférence.

C’est également Industrie Canada qui émet les indicatifs d’appel composé de lettres et de chiffres. Au Québec, les indicatifs débutent tous par VE2 ou VA2 suivit de trois lettres identifiant les personnes correspondantes, comme c’est le cas pour Simon Burgy, alias VE2BUR.

Par Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse - 1er mai 2015

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