Rythme cardiaque diminué, individu plus calme, activité électrique à la surface de la peau plus élevée, les vidéos ASMR ont fait leurs preuves physiologiques. C’est ce que démontre l’étude menée par Giulia Poerio de l’Université de Sheffield au Royaume-Uni. La chercheuse en psychologie et son équipe ont étudié les réactions à des extraits vidéo de 50 sujets sensibles à l’ASMR et 50 autres qui ne le sont pas. Car la réponse sensorielle méridienne autonome (ASMR) ne fonctionne pas sur tout le monde.
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L’étude britannique confirme donc l'intérêt grandissant du public pour les vidéos ASMR ces dernières années. Les personnes qui regardent ces vidéos sur YouTube disent que ça les aide à se relaxer et à s’endormir. La plupart des segments vidéo durent plus d’une heure pour accompagner l’auditeur jusqu’à ce qu’il tombe dans les bras de Morphée. Les chercheurs ont pu identifier les bienfaits de ces vidéos sur ceux qui les écoutent.
Mais l’ASMR, c’est quoi ?
Il peut être difficile d’imaginer la sensation si vous ne le ressentez pas. Ceux qui en ont fait l’expérience le décrivent comme un sentiment de picotement euphorique qui commence dans le cuir chevelu puis se propage dans tout le corps. Cette réaction, connue aussi sous le nom d’« orgasme du cerveau », arrive à l’écoute d’une gamme de déclencheurs audio-visuels comme le simple fait de feuilleter un livre, de gratter des surfaces, ou encore de chuchoter très proche d’un micro.
Les premiers travaux scientifiques sur l’ASMR commencent à se développer. Mais on ignore toujours pourquoi certaines personnes n’y sont pas sensibles alors que d'autres s'extasient à l'écoute d'un pinceau frottant un micro.
