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C’était à prévoir : après avoir détecté des microplastiques chez des oiseaux et des poissons du supermarché, il était inévitable qu’on en trouve tôt ou tard chez nous. Plus précisément… dans nos crottes.

Ce n’est qu’une étude-pilote : huit personnes seulement, précisent les chercheurs dirigés par Philipp Schwabl, de l’Université de médecine de Vienne. Mais comme il s’agit de huit personnes de huit pays différents, qui avaient accepté de soumettre des échantillons de leurs crottes précisément parce que les chercheurs voulaient vérifier si on pouvait y trouver des traces de microplastiques, il est probable qu’on en trouvera beaucoup d’autres dans les années à venir. Tous les huit ont été testés « positifs », bien que la concentration, environ 20 particules par 10 grammes de crottes, était « relativement basse », selon les résultats présentés mardi.

La définition officielle d’un microplastique est un fragment de moins de cinq millimètres de long, soit la taille d’un grain de riz. Les plus gros détectés dans cette étude faisaient le dixième de cette taille.

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L’étude ne vise pas à répondre à la question centrale, celle de l’impact sur notre santé. Le débat se poursuit dans la communauté scientifique quant au seuil à partir duquel une quantité de plastique commence à être dangereuse, pour l’environnement ou pour la santé humaine. Mais considérant qu’il faut un millier d’années à la plupart des objets de plastique de notre quotidien pour se décomposer complètement, il y a encore beaucoup de surprises qui attendent au détour.

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