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Bien connu pour ses dessins des Débrouillards , Jacques Goldstyn l'est un peu moins pour ses caricatures engagées et notamment celles signées du nom de Boris. Son nouveau blogue sur le site de l'Agence, voué à regrouper des caricatures anciennes et inédites, sera pour lui l'occasion de jouer sur un terrain nouveau entre science et politique. Devant un café, il m'accordait un moment pour discuter des dessins qu'il souhaite y publier.

Jacques Goldstyn est l'âme des Débrouillards , ce magazine scientifique pour les 9-14 ans pour lequel il dessine les personnages depuis toujours. Les quatre garçons et quatre filles, ainsi que Beppo, la grenouille espiègle qui les accompagne, sont tous nés de son crayon.

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Mais les dessins pour enfants ne sont qu'une partie de ses créations. Jacques Goldstyn est moins connu pour ses caricatures engagées et notamment celles de Boris, un pseudonyme utilisé pour signer des dessins politiques et ne pas confondre ses deux plumes. Boris parle parfois de science, comme dans ce dessin (image 4) qui illustre la «théorie de la récession» ou cet autre (image 5) qui met en scène le désarroi des populations du Darfour au moment du tsunami indonésien de 2004.

Un blogue? Une grande nouveauté pour cet antihéros des nouvelles technologies et du web 2.0. Il y voit une opportunité de publier des caricatures plus engagées, après avoir souvent répondu à des commandes, pour lesquelles la réserve était de mise. Avec les années qui passent, il s’aperçoit qu' «il faut tenir son bout» et il voit son blogue comme la chance d'avoir un espace d'expression.

Les dessins qui y seront publiés, signés de Goldstyn ou Boris, apporteront un regard nouveau sur l'actualité scientifique et les événements passés. Comme le dit son auteur, «une image vaut mille mots. Un texte peut être bien tourné, drôle, mais il peut demander dix minutes d'attention au lecteur. Avec un dessin, c'est immédiat, et on peut le comprendre sans paroles, sans texte».

Chaque semaine, au moins un nouveau dessin sera publié sur son blogue.

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