La Commission de l’éthique de la science et de la technologie Jeunesse (CEST-Jeunesse) l’annonce d’emblée : elle s’inspire du Parlement jeunesse de l’Assemblée nationale du Québec. Comme elle statuait sur le thème du plagiat électronique dans les travaux scolaires, ne pas nommer sa source d’inspiration aurait fait mauvais genre !

Ainsi que l’explique la commission qui s’est réunie en avril 2005, les pratiques du copier/coller sont aujourd’hui répandues, que ce soit à partir de travaux d’autres étudiants ou de sites Web. Il en existe même qui vendent des devoirs clés en main, avec si nécessaire des fautes rajoutées " pour faire plus vrai ". La Commission de l’éthique de la science et de la technologie, version adulte, a donc voulu profiter de ce sujet qui touche de près les jeunes cégépiens pour les intéresser aux questions éthiques.

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Les cours d’éthique de cinq collèges québécois s’y sont penchés afin de préparer la réunion du CEST-Jeunesse, composé de 15 de ces élèves.

Ils ont peu abordé la question de la propriété intellectuelle et se sont centrés sur la contradiction entre plagiat et apprentissage. Les jeunes ont insisté sur la nécessité de sensibiliser les élèves et de mieux définir le plagiat électronique et les sanctions, car certains élèves ne seraient pas conscients de commettre une erreur. Ils proposent aussi de former les enseignants à la reconnaissance du plagiat, mais prônent surtout le choix de travaux où la copie est difficile et qui valoriseraient l’originalité et le plaisir d’apprendre. Leurs réflexions ont été réunies et publiées dans un document disponible sur le site de la Commission.

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