Vous l'aurez deviné, un localvore est quelqu'un qui mange « local »! Qu’ils se disent localvores ou non, qu’ils soient d’Europe, des États-Unis ou d’ici, les consommateurs qui achètent en priorité des aliments produits localement sont de plus en plus nombreux. Ils le font principalement pour encourager l’économie locale, diminuer leur impact sur l'environnement et mieux connaître ce qu'ils mangent.

Consommer des produits locaux. Facile à dire, mais comment faire ? Selon André Filteau, directeur général du Marché du Vieux-Port de Québec et président de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ), il vaut mieux privilégier le marché public où l’étiquetage et la traçabilité ne demandent aucune réglementation complexe. « Vous levez les yeux au-dessus de l’étalage et vous savez d’où viennent les produits. Vous avez des questions ? Appelez donc le producteur ! »

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Pour moderniser le concept des marchés publics, André Nault, et Étienne Doyon, respectivement président et coordonnateur des AmiEs de la Terre de l’Estrie, ont pensé à Internet. Ils ont ainsi développé le premier « marché de solidarité régionale ». « Les consommateurs font leur commande par Internet auprès de 23 producteurs régionaux, qui offrent plus de 1 000 produits. Ils n’ont ensuite qu’à récupérer leur commande au point de chute de Sherbrooke, à la date prévue. Le concept est tellement populaire qu’il a été repris par les sections locales des AmiEs de la Terre de Waterloo, Saguenay et Québec. Si le Québec ne ciblait que 50 % de consommation locale, ce qui ne demande presque aucun effort pour le consommateur, l’impact serait énorme sur l’économie régionale et l’environnement », résume Étienne Doyon.

Mais l’hiver québécois est long, direz-vous ! Comment fait-on lorsque l’on est localvore ? Pour Marie Lacasse, coordonnatrice de la Coopérative La Mauve, qui regroupe une trentaine de producteurs des régions de Bellechasse et de Chaudière-Appalaches, manger local à l’année longue est simple grâce aux paniers d’été et d’hiver. « L’été, on congèle une partie de la récolte pour garnir les paniers d’hiver. Si on ajoute à cela les légumes de conservation, on obtient des paniers diversifiés, même en hiver. » Il faut aussi investir un peu de temps dans la cuisine, remarque Isabelle Joncas, chargée de projets pour le réseau québécois d’agriculture soutenue par la communauté (ASC), chez Équiterre. « Vous avez intérêt à préparer des conserves, à congeler et à déshydrater les produits frais en saison. »

Pour en savoir plus :

http://www.marchespublics-mtl.com

http://www.bonjourquebec.com/qc-fr/accueil.html (Recherche: Marché public)

http://lamauve.com/index.html

http://www.atestrie.com/ATEstrie/ATEstrie4/GROUPE_ACHAT/VISITEUR/CADRE/cadre_principal.php

http://www.atmsrq.org/MSR/VISITEUR/CADRE/cadre_principal.php

http://www.atvwaterloo.com/MSR/VISITEUR/presentation.php

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