La pétition Je vote pour la science a obtenu l’appui de son premier gros joueur : le conseil d’administration de l’Association francophone pour le savoir (Acfas), qui représente 6000 membres, a annoncé la semaine dernière qu’il appuyait l’initiative.

Plus modestement, le total des signatures individuelles a atteint aujourd’hui la barre symbolique des 100, première étape d’une course de fond discrète qui n’a pour l’instant fait parler d’elle que dans un premier cercle de connaissances autour de l’Agence Science-Presse.

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Inspirée de l’initiative américaine Science Debate 2008, Je vote pour la science en appelle à un débat public au cours duquel les candidats aux prochaines élections québécoises et canadiennes devront partager leur vision sur l’environnement, la santé et la médecine, la science et la technologie.

« La science et la technologie sont et seront au coeur de la plupart des enjeux et des défis, souvent immenses, que nous réserve le futur », écrit Normand Baillargeon, auteur bien connu et professeur à l’Université du Québec à Montréal. « Les ignorer, c’est se condamner aux ténèbres de l’ignorance et se livrer aux idéologues de tout poil. Refuser d’en débattre collectivement, c’est refuser de faire bénéficier la conversation démocratique de certaines des lumières qui lui sont indispensables si elle ne veut pas sombrer dans la propagande. »

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