La vedette du moment est issue du génie génétique. Cette hormone artificielle stimule la production de globules rouges, ce qui améliore l’endurance. L’autre qualité – pour les tricheurs – est son caractère difficilement détectable. L’EPO disparaît du corps en 3-5 jours seulement alors que ses effets durent longtemps.
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Les méthodes sont de plus en plus sophistiquées : agents anabolisants pour augmenter le volume des muscles, stimulants pour l’agressivité et la concentration, et ce, jusqu’au dopage génétique (1).
Déjà, l’UCI a réuni quelques comités pour se pencher sur les manipulations génétiques des sportifs. «Ce qui reste encore très compliqué à faire en 2008 » tempère pourtant le Dr Blanchard, actuel président de la Fédération québécoise des sports cyclistes et membre international de la lutte antidopage de l’Union Cycliste Internationale (UCI). Des chercheurs y songent déjà.
« Ceux qui contrôlent sont toujours en 2e ligne. Le passeport biologique est un pas dans la bonne direction, mais les tricheurs sont rendus plus loin », soutient Raynald Gareau. Il cite pour l’exemple les peptides mimétiques de l’érythropoïétine. Il s’agit de petites molécules capables de faire le même travail que l’EPO. « Dans ce domaine aussi, il s’agit d’offre et de demande. La recherche avance très vite », relève-t-il. Et si la demande est là...
(1)Pour une liste complète, voir l’onglet « antidopage » du site de l’UCI
(2) Et celui de Dopage.com
