En cyclisme, la liste des dopés s’allonge de course en course : de Kasakh Andreï Kashechkin en 2007, l’Américain Floyd Landis en 2006, l’Italien Alessandro Petacchi, l’Allemand Joerg Jaksche... et dernièrement l’Espagnol Manuel Beltran.

Interrogés par l’ASP, de nombreux coureurs accueillent le passeport biologique avec optimisme. « S’il fonctionne, cela aura certainement pour effet de mieux détecter et dissuader le dopage au haut de la pyramide, là où le fléau est le plus répandu. Et donc aura un effet d'ensemble sur le monde professionnel, car nous avons souvent à “compétitionner” contre certains de ces coureurs », affirme Dominique Perras.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Le champion canadien 2003 et membre de l’équipe nationale depuis 1992 se dit très même favorable : « Je crois que c'est un pas dans la bonne direction, et je suis positif pour l'avenir de mon sport qui, il faut le dire, fait le plus depuis des années pour lutter contre le dopage. Malgré cela, le problème perdure et espérons que cette initiative mettra un frein supplémentaire à certaines pratiques », ajoute même le membre des équipes Post-Swiss et Phonak, en Suisse, et de la formation Kelly Benefits (USA).

« Cette mesure d’envergure pourrait apporter beaucoup de changement dans la manière que les équipes contrôlent la santé de leurs athlètes. Car, outre les problèmes de dopage, ce passeport biologique va pouvoir aider à prévenir des troubles de santé dus à la fatigue engendrée par les courses, surtout celles qui ont lieu sur plusieurs semaines, comme la Vuelta, Le Giro et le Tour de France », pense même Dominique Rollin.

Le champion canadien sur route en 2006 et membre de la Toyota-United (USA) croit que le passeport biologique pourra ainsi aider à redorer l'image du cyclisme professionnel tout en permettant de mieux surveiller la santé des athlètes.

Je donne