Il fait perdre l’appétit à l’océan qui, du coup, absorbe moins de dioxyde de carbone.

C’est la corrélation qui se dégage des données sur les hauts et les bas de la couche d’ozone au-dessus du Pôle Sud depuis 1975. Andrew Lenton et ses collègues de l’Université Pierre & Marie-Curie, à Paris, étaient intrigués par le fait que le Pacifique-Sud n’absorbe pas autant de CO2 qu’il le devrait, en dépit de son accroissement dans l’atmosphère. Leur hypothèse, c’est que le mélange des deux phénomènes — hausse du CO2 et diminution de l’ozone — déséquilibre dans cette région les courants marins, ce qui amène à la surface les eaux des profondeurs déjà chargées en CO2 — et ainsi, elles ne sont plus capables d’absorber davantage de ce gaz à effet de serre.

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