Selon certains vilains sceptiques, il serait impossible au Père Noël de livrer tous ses cadeaux en moins de 24 heures. Mais s’il avait l’aide d’une technologie dernier cri? Des chercheurs planchent sur la question...

Nanotechnologies, fusion froide et « nuage relativiste » inspiré d’Einstein : le gros bonhomme rouge serait-il un candidat au prix Nobel de physique? L’Université d’État de Caroline du Nord s’est en tout cas appliquée à en faire un communiqué : « le père Noël utilise des technologies que nous ne sommes pas encore capables de recréer dans nos laboratoires », déclare sans rire le Dr Larry Silverberg, professeur de génie mécanique et aérospatial.

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Certes, d’autres scientifiques avaient déjà démontré, calculs très précis à l’appui, que le Père Noël n’aurait qu’une demi-seconde par maison, que l’accélération nécessaire à se déplacer aussi vite l’écraserait au décollage comme un jello (rouge), qu’il lui faudrait un traîneau capable de transporter plusieurs millions de tonnes de cadeaux... Mais on peut contourner ces menus obstacles, proteste Larry Silverberg : « une des clefs du problème, c’est que le Père Noël utilise les principes de la relativité pour se donner à lui-même plus de temps ». Il contracte l’espace et le temps, comme l’ont imaginé les auteurs de Star Trek — et Einstein.

Le traîneau? Il est composé d’un alliage de titane ultraléger, « 10 à 20 fois plus résistant que tout ce que nous pouvons produire aujourd’hui ». Sa forme, de même que celle des patins, s’altère légèrement, pour le rendre plus aérodynamique. Des lasers lui permettent de détecter les fronts chauds et froids, afin de choisir la trajectoire la plus efficace.

Les cadeaux? Un mélange de nanotechnologies et de transfert énergie-matière permet au « sac magique » de les créer au fur et à mesure, ce qui diminue considérablement le poids (mais les lutins ne se retrouvent-ils pas au chômage?). Le sac utilise entre autres matériaux le carbone provenant de la suie des cheminées. En termes techniques, décrit Silverberg, il s’agit d’un « champ électromagnétique de haute précision pour inverser le processus thermodynamique » — ça ne vous éclaire sans doute pas beaucoup, mais c’est censé être impossible.

Et les rennes volants? Ils trichent un peu, puisqu’ils sont équipés de fusées sur leurs flancs, lesquelles carburent à la fusion froide — indéniable économie d’énergie, considérant le milliard de démarrages et de freinages en vue. Les principes derrière cette fusion froide, termine Silverberg « sont encore un secret bien gardé » des Laboratoires Santa du pôle Nord.

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