C’est comme une « chambre d’écho pour valider et justifier ses propres croyances », résume Nicholas Epley, de l’Université de Chicago, au terme d’une étude où il a notamment demandé à des volontaires de se prononcer sur des sujets controversés comme l’avortement, avant de leur demander de décrire ce qu’ils croyaient être l’opinion, sur ces mêmes sujets, de diverses vedettes, de l’Américain moyen... et de Dieu. Le chercheur et ses collègues ont également analysé ce qui se passe dans le cerveau de leurs « cobayes »... pour en conclure que de penser aux opinions de Dieu active les mêmes régions du cerveau que lorsqu’on pense à nos propres croyances (Proceedings of the National Academy of Sciences).